Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Consultation sur l’eau potable en Île-de-France
EAU

Consultation sur l’eau potable en Île-de-France

PUBLIÉ LE 13 AVRIL 2023
VM
Archiver cet article
Consultation sur l’eau potable en Île-de-France
L'usine de Méry-sur-Oise (95) sera la première à être équipée de l'OIBP. Crédit : DR.
Un débat public organisé du 20 avril au 20 juillet va permettre au public de connaître le projet du Sedif sur la technologie d’osmose inverse basse pression et d’en appréhender les enjeux.
 
Lors de la séance plénière du 7 septembre 2022, la Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé d’organiser un débat public pour le projet porté par le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), premier syndicat d’eau potable au niveau national avec 4 millions d’usagers. Ce débat s’ouvre du 20 avril au 20 juillet 2023 et porte sur les choix initiés par le syndicat francilien d’apporter à ses abonnés une « eau sans chlore et sans calcaire ». La technologie envisagée d’osmose inverse basse pression (10-11)  sur ces trois usines d’Île-de-France, à Méry-sur-Oise, Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne pour un montant total de 870 millions d’euros permet l’élimination d’une grande partie des micropolluants, un problème émergeant auquel les exploitants d’eau potable vont être de plus en plus confrontés. Le Sedif est approvisionné à 97% en eau de surface et n’a que peu de moyens de préventions en amont sur la ressource. Le choix du débat public est justifié par l’importance des enjeux socio-économiques et de santé publique de ce projet, par l’objectif d’améliorer la qualité de l’eau potable et par la nécessité d’impliquer tous les acteurs de la préservation de la ressource en eau.
« Au-delà du respect de la réglementation, de nouveaux micropolluants et autres polluants éternels sont mis au jour. Les services d’eau potable ne peuvent que constater leur présence dans les réseaux et doivent mettre en œuvre des technologies afin d’éviter la propagation de ces polluants dans la desserte d’eau potable », explique André Santini, président du Sedif. « Nous visons la sécurité de l’approvisionnement et la qualité de l’eau desservie aux abonnés », poursuit-il.

Des économies faites par les abonnés
Cette technologie d’osmose inverse basse pression (OIBP) est utilisée dans les procédés de désalinisation et ses détracteurs lui reprochent, outre d’être énergivore, de rejeter des concentrats dans les milieux naturels (2% selon le Sedif, dans des conditions d’étiage sévère). Pour gérer le phosphore ajouté au sequestrant, il sera traité avant les rejets en milieu naturel. Le Sedif estime à 23 millions d’euros les dépenses pour l’énergie et les réactifs (17 millions d’euros en 2021 avant l’inflation) dues pour cette nouvelle technologie. Les dépenses seraient aussi compensées par les économies faites par les ménages (calcaire, moins d’achat d’eau en bouteille).

Sécurisation de l’approvisionnement
Outre l’ajout de ces procédés à Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne, le Sedif va créer deux liaisons souterraines (225 kV) entre un poste RTE et ces deux usines du Sedif afin de sécuriser l’approvisionnement. L’usine de Méry-sur-Oise déjà pourvue d’une étape de nanofiltration (10-9) sera opérationnelle à partir de 2027 en remplaçant ces équipements par de l’ultrafiltration, dès que le nouveau délégataire sera nommé et qui sera chargé de l’opération. Ces nouvelles étapes permettraient de faire face aux nouveaux polluants détectés dans l’Oise : PFAS, perchlorates, metformine et à d’autres encore émergeants. La hausse du tarif pour la desserte aux abonnés, annoncé par le syndicat francilien, est de l’ordre de 30 à 40 centimes par mètre cube.

90% de taux de satisfaction des usagers
A l’issue des débats dont la clôture est prévue le 20 juillet, le Sedif aura deux mois pour apporter des réponses aux observations, soit jusqu’au 20 octobre. Avec 90 % de taux de satisfaction et 135 communes desservies au même tarif, le Sedif compte bien continuer sur sa lancée de 1999 et offrir à ses abonnés une « eau pure, sans chlore et sans calcaire » au meilleur prix. La consultation est ouverte à tous.
 
 
 
 
 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Michel Fick prend la tête du pôle Aquanova
Michel Fick prend la tête du pôle Aquanova
Les eaux non potables ont désormais un statut
Les eaux non potables ont désormais un statut
BWT présente son innovation pour le traitement de l’eau des circuits de chauffage
BWT présente son innovation pour le traitement de l’eau des circuits de chauffage
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS