L’Autorité palestinienne de l’eau a annoncé en décembre les dégâts subis par le secteur de l’eau.
Début décembre, l’Autorité palestinienne de l’eau a annoncé que les dégâts subis par le secteur de l’eau de Gaza dépassaient les 80 %, affectant les puits, les stations de pompage, les usines de dessalement, les réseaux de distribution et les usines de traitement des eaux usées. Depuis le début de la guerre, la production d’eau brute est tombée à 87 358 m3 par jour en moyenne auquel s’ajoute les pertes d’eau en raison des réseaux endommagés, ce qui correspond à moins de 5 l par jour pour les Gazaouis, un accès à l’eau assimilé à des « actes de génocide » ou à des « crimes de guerre » pour les organisations internationales Human Rights Watch et Oxfam.
Historiquement, la majorité de l’eau fournie dans la bande de Gaza provenait d’environ 300 puits souterrains, complétés par trois usines de dessalement pour répondre aux problèmes de salinisation de l’aquifère côtier dûs aux prélèvements excessifs et à des taux de recharge réduits. La reprise d’une des trois usines depuis novembre offre une lueur d’espoir, mais pour l’Autorité palestinienne de l’énergie et des ressources naturelles « sa capacité de production reste limitée face aux besoins immenses ».