Cette initiative, portée par l’Unesco en partenariat avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sera financée par le Fonds mondial pour l’environnement. Elle se traduira d’abord par un soutien accru à la recherche scientifique. Les experts de l’Unesco réaliseront une cartographie des systèmes aquifères de la région, en vue de donner à 100 000 personnes supplémentaires un accès direct à l’eau potable. Il s’agira aussi d’améliorer le stockage et la disponibilité des eaux souterraines pendant la saison sèche, au profit de 615 000 personnes exposées à des pénuries d’eau.
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Le rôle central des forêts de nuage
L’institution va également soutenir la restauration des écosystèmes par le reboisement de 400 km² de forêts de nuages – des forêts qui jouent un rôle essentiel pour la rétention de l’eau et la recharge des nappes phréatiques. L’Organisation accompagnera les communautés locales dans le développement d’activités économiques durables afin de prévenir toute nouvelle déforestation.
Véritable "château d’eau", le mont Kilimandjaro subit les pressions combinées du dérèglement climatique, de la déforestation et de l’augmentation de la demande en eau. La fonte de ses glaciers, qui pourraient disparaître complètement d’ici 2040, associée à des sécheresses de plus en plus récurrentes, menace la disponibilité de l’eau et la stabilité des écosystèmes en Tanzanie et au Kenya. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’Année internationale de la préservation des glaciers, dirigée par l’Unesco et l’OMM. La première Journée mondiale des glaciers se tiendra le 20 mars prochain.
Bientôt un centre dédié à la langue kiswahili
L’Unesco va aussi continuer d’accompagner la Tanzanie dans la sauvegarde et la promotion de la langue kiswahili. Les autorités prévoient d’ouvrir prochainement un institut dédié.