Mercredi 29 novembre, le syndicat des énergies renouvelables (SER) a publié une liste de cinq mesures destinées à accélérer le développement de l’énergie éolienne terrestre dans le mix électrique français.
A l’horizon 2030, les énergies renouvelables pourraient représenter 40% de notre production d’électricité contre 19,1% en 2016, c’est du moins l’objectif national. L’éolien terreste serait en mesure à lui seul, de représenter 19% de la production nationale en 2030, si son rythme de croissance annuel parvenait à s’établir autour de 2000 MW par an au lieu de 1400 MW actuellement.
En vue d’accélérer ce développement, le SER a participé activement depuis le 20 octobre dernier aux commissions techniques pilotées par la DGPR et la DGEC portant sur le cadre réglementaire des projets éoliens terrestres, la fiscalité locale, l’insertion locale des projets et le renouvellement des parcs existants. Jean-Louis BAL, président du SER et Gwenaëlle HUET, présidente de la commission éolienne du SER précisent : « Ces dernières années ont été marquées par l’adoption de mesures de simplification, saluées par la profession et dont les effets sont visibles depuis 2014, avec une première accélération du rythme annuel d’installations. Cette accélération doit se poursuivre et, pour cela, nous avons identifié cinq mesures phares pour libérer l’éolien terrestre, contributeur indispensable de la transition énergétique. »
Cette série de mesures - présenté ce jeudi 30 novembre lors d’une réunion du groupe de travail national éolien présidée par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire - vise à permettre aux citoyens et élus de mieux s’approprier les parcs éoliens, à réduire l’impact des feux de balisage des éoliennes dans la nuit, ou encore à diviser par deux la durée de réalisation des projets, notamment en améliorant le traitement des recours administratifs.
Il s’agit également d’adapter les contraintes aéronautiques et radars aux enjeux de développement de l’énergie éolienne ainsi que d’anticiper la fin de l’exploitation des premières éoliennes.