Les deux anciennes bases aériennes de Fontenet et de Martinerie (Centre-Val de Loire ), retrouvent une nouvelle utilité après leur transformation en centrales agrivoltaïques par l’entreprise BayWa r.e..

Des friches militaires déminées, dépolluées et transformées en parcs agrivoltaïque… Tel est le pari que s’est lancé BayWa r.e. depuis 2014. Le camp de Fontenet, situé en Charente-Maritime dans l’Indre, d’une surface totale de 160 hectares (ha), a entamé sa reconversion pour la production d’énergie renouvelable. Au total, 27 MWc de panneaux solaires seront installés pour produire 33.000 MWh, soit l’équivalent des besoins en électricité de 15.000 Français.

Pour rappel, le groupe BayWa r.e. exploite déjà l’énergie produite par la première centrale photovoltaïque d’une puissance de 12 MWc, installée à Fontenet depuis 2014. Un second et nouveau parc appelé « Fontenet 2 », est en cours de construction sur 17 ha. D’une puissance de 14,7 MWc, celui-ci produira chaque année près de 18.000 MWh supplémentaires, soit l’équivalent de la consommation électrique de 8373 habitants.

Le groupe ne s’arrête pas en si bon chemin et a l’ambition de construire une troisième tranche du parc solaire, baptisée « Fontenet 3 ». Elle pourrait occuper 41 hectares supplémentaires et produire 45.000 MWh, soit l’équivalent de la consommation de 21.000 habitants. Une demande d’autorisations administratives est en cours d’instruction pour la concrétisation de ce projet.

Vers un usage agricole des terres dépolluées

BayWa r.e. a également entrepris la construction d’un parc agrivoltaïque en 2020 sur une seconde base aérienne désaffectée : la base de Martinerie située près de Châteauroux dans l’Indre, dont l’activité a cessé en 2012. Ouvert en 2021, ce parc appelé Blueberry, est composé de 87.552 panneaux photovoltaïques et occupe 35 hectares de l’ancienne base militaire. Cette installation permettra d’alimenter localement l’équivalent d’environ 17.000 habitants. 

L’entreprise souhaite également étendre la surface des installations solaires et a déjà lancé un projet de construction d’une seconde centrale, dénommée Greenberry. Celle-ci occupera 35 hectares supplémentaires sur 90 ha que compte la zone de l’ancienne base militaire, et fournira de l’électricité pour 20.000 personnes.

Au-delà de l’installation des parcs solaires, les travaux de déminage et de dépollution pyrotechnique ont permis à ces terrains affectés à un usage militaire de retrouver une vocation agricole. Le groupe a fait le choix de permettre à des éleveurs de brebis d’installer leur activité sur ces terrains. « Il ne s’agit pas simplement de faire pâturer des moutons sur le terrain. Nous nous engageons sur des contractualisations de long terme, avec de vrais projets d’exploitation à la clef », a déclaré Benoît Roux, directeur Solaire chez BayWa r.e..