Initié par Celsius Energy, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Equans et Engie Solutions, le nouveau collectif France Géoénergie vise à accroître le recours à la géothermie de surface et son déploiement au sein des territoires.
Disponible sur 90 % du territoire et capable de couvrir 70 % des besoins thermiques, pourtant la géoénergie ne représente que 1% de la chaleur produite en France. C’est pour la rendre plus visible aux yeux des élus locaux que l’Association française des professionnels de la géothermie (AFPG) et l’Université de la Ville de Demain lancent lors du Salon des Maires et des Collectivités Locales le collectif France Géoénergie.
La géoénergie, ou géothermie de surface, consiste à valoriser l’énergie située dans les 200 premiers mètres du sous-sol. Grâce à son potentiel inexploité, cette technologie permet d’assurer le chauffage, le refroidissement des bâtiments tout en diminuant jusqu’à 90 % leurs émissions de C02 et de 75 % leur consommation d’énergie. « La géoénergie pourrait d’ici 15 à 20 ans apporter 100 TWh d’énergie souveraine indépendante des fluctuations des prix des énergies fossiles, non polluante et non émettrice de gaz à effet de serre, soit l’équivalent, en matière de production électrique, d’environ 5 tranches nucléaires », souligne le BRGM.
Conscients de son potentiel, Celsius Energy, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Equans et Engie Solutions, l’Association française des professionnels de la géothermie (AFPG) et l’Université de la Ville de Demain ont initié ce collectif qui vise à populariser les travaux sur la pertinence écologique et financière de la géothermie de surface auprès des maîtrises d’ouvrages publiques et privées ainsi que du grand public et des institutions. Ce collectif entend également accompagner les acteurs de la construction vers l’utilisation de cette énergie avec des modules de formation.