Ces travaux répondent à un double constat : des composts lignocellulosiques de qualité inégale et l’appauvrissement humique des sols. Car, dans l’exemple espagnol, l’extraction des substances humiques s’opère après compostage.
Bien qu’encore peu détaillées pour cause de brevet en cours, les conditions opératoires mettent en oeuvre une température élevée et un pH extrême, après quoi on sépare les fractions solides et liquides. Le produit obtenu est extrêmement concentré, ce qui réduit les coûts de transport. Le compost a été validé au plan agronomique par plusieurs études qui ont contrôlé l’éventuelle phytotoxicité du produit final, son effet réel sur la production végétale (essais in vitro et in vivo sur diverses variétés de tomates) et son influence sur plusieurs micro-organismes indicateurs de la fertilité du sol.Cécile Clicquot de Mentque
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