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MOBILITÉ

Expert expat'

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2006
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
La mondialisation fait rimer présence globale avec recrutement local. À l'heure où les entreprises françaises développent leur activité à l'étranger, les cadres surpayés avec logement et voiture de fonction sont en voie d'extinction. On préfère embaucher sur place, et expatrier quand on n'a pas le choix. « Dans nos métiers, les salariés locaux disposent d'un très bon bagage technique et notre objectif doit être de les valoriser, explique William Seemuller, directeur international des ressources humaines de Veolia Environnement. Nous envoyons des experts à l'étranger lorsque nous ne trouvons pas les compétences dans le pays. » Avec 270 000 salariés, dont plus de 60 % hors de France, Veolia Environnement ne compte aujourd'hui que 611 cadres expatriés. Essentiellement des profils de patrons et experts qui ont une longue expérience dans le groupe, et sont promis à des postes de responsabilité au siège. C'est le cas de François Habègre, directeur de Dalkia République tchèque pendant cinq ans, qui a été rappelé par le siège pour être nommé directeur Dalkia Île-de-France. Dans le cas des PME, la trésorerie oblige également les entreprises à n'expatrier qu'en ultime recours. « Nous réalisons 70 % de notre chiffre à l'export, déclare Stéphane Adrait, responsable marketing d'Environnement SA. En général, on cherche plutôt des partenaires à l'international qui nous distribuent. » Pourtant, en janvier 2006, l'entreprise a expatrié un de ses salariés en Asie. « C'est un marché très particulier et les différences culturelles sont à prendre en compte, analyse Stéphane Adrait. Si on n'a pas sur place un Occidental capable de comprendre la demande asiatique, il manque un relais. » Au siège depuis plusieurs années, et de culture franco-asiatique, Quang-Do Pham gère la partie commerciale sur la zone Asie. Mais les va-et-vient entre France et Extrême-Orient devenaient fatigants et peu rentables compte tenu du développement du marché local. « On ne fait pas 10 000 km pour rester deux jours sur place. En étant basé à Pékin, j'ai plus de réactivité, plus de flexibilité pour être rapidement sur site partout en Asie », commente l'intéressé. Plus de flexibilité, mais aussi plus de travail. « Les journées sont plus longues : les heures de bureau sont consacrées à la gestion locale des dossiers et, après, il faut consacrer du temps à la communication avec le siège », constate-t-il. Sans compter les surcharges de travail inhérentes à l'expatriation. « Le décalage horaire avec le siège à Paris est une contrainte à prendre en compte, rappelle Valérie Fraboulet, expert en qualité de l'eau et laboratoire pour Veolia Water Asie à Hong Kong. Cela peut me conduire à prolonger assez tard le soir les journées de travail en Asie quand nous devons finaliser ensemble un dossier. » Ces contraintes ne remettent pas en cause l'intérêt du poste permanent à l'étranger. « En étant sur place, je peux mieux suivre l'évolution des dossiers et pas seulement faire des expertises ponctuelles, se réjouit Valérie Fraboulet. Aujourd'hui, je vois les recommandations faites il y a deux ans se concrétiser, et c'est encourageant. » L'éloignement du siège oblige également les expatriés à avoir plus de responsabilités et d'autonomie. « On peut saisir des opportunités de marché plus rapidement, grâce à un processus de décision plus court, analyse François Habègre. On a aussi les coudées plus franches pour prendre des décisions locales comme le recrutement, laissé à notre propre appréciation. » D'où l'importance pour l'entreprise d'envoyer un collaborateur de confiance.
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