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MOBILITÉ

Éboueur, à la bonne heure

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2006
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Les enfants les adorent. Nous, nous les croisons tous les jours mais les remarquons uniquement quand nous sommes coincés derrière eux en voiture. Ce sont évidemment les éboueurs, souvent pudiquement appelés rippeurs ou encore agents de collecte. Le métier est difficile. Il demande à la fois résistance physique et attention constante. « Entre les conducteurs énervés et les deux-roues qui zigzaguent, le danger est permanent. Se lever tôt et ramasser les poubelles quel que soit le temps n'est pas facile. Il ne faut pas avoir peur de transpirer, de supporter la poussière, les mauvaises odeurs, surtout en été, et le froid humide (un véritable calvaire !) en hiver », témoigne François Bravo, chef de secteur à Fontenay-aux-Roses (92), ville appartenant à la communauté d'agglomération Sud-de-Seine en contrat de délégation de service public avec Veolia Propreté (anciennement Onyx). Le responsable a commencé comme éboueur avant de devenir chauffeur-rippeur puis formateur. Dans le privé comme dans le public, les agents de collecte travaillent généralement par équipes de trois. « Le chauffeur aide ses rippeurs et vice-versa. C'est un véritable travail d'équipe », explique François Bravo. Les rippeurs peuvent également assurer la collecte des encombrants et du verre. Même si des formations existent (lire En pratique), la grande majorité n'ont aucune qualification. Ils sont théoriquement aux trente-cinq heures et travaillent généralement en horaires décalés, tôt le matin ou tard le soir. Dans beaucoup de villes, les éboueurs peuvent rentrer chez eux une fois la tournée terminée. « Cette pratique dite du "fini-parti" persiste, regrette un délégué syndical CFDT. Pour finir plus tôt, les gars travaillent beaucoup trop vite et mettent la sécurité de côté. Ils déversent par exemple les bacs à la main au lieu d'actionner le lève-conteneurs. Résultat : maux de dos et coupures ! »
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