Objectif : nourrir son rapport 2007 de nouvelles propositions afin de pallier les manques dénoncés dans le dernier rapport, publié le 1er avril. Et en particulier le manque d’efficacité du système d’aide à l’insonorisation autour des aéroports. « La procédure est trop compliquée pour les riverains, qui doivent en outre prendre 20 % du prix des travaux à leur charge et avancer les fonds », regrette Janine Le Floch-Fournier, secrétaire générale de l’autorité indépendante. L’Acnusa préférerait une planification décennale d’opérations d’insonorisation regroupées par quartiers. Au rythme actuel, il faudrait trente ans pour insonoriser les logements autour de Toulouse-Blagnac. En effet, même si les revenus de la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA) sont passés de 20 à 41 millions d’euros en 2006, l’Autorité estime qu’il faudrait 110 millions. « L’insuffisance des crédits empêche même d’étudier d’autres modalités d’actions très pratiquées ailleurs comme le rachat de l’habitation, le versement de compensation et/ou le relogement de riverains… », note le rapport. Les consultations porteront également sur le partage des retombées économiques du transport aérien entre collectivités et la clarification des règles d’urbanisation. Fabian TubianaPlus d’informations dans notre numéro de mai. Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine.Cliquez ici pour consulter le site de l'Acnusa.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement Magazine.