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MOBILITÉ

Enfin une collecte des boues d'usinage

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2007
LA RÉDACTION
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« Les 13 premières entreprises ont reçu leur devis ! » Corinne Guyomarc'h, chargée de mission à la CCI de Savoie, se réjouit de voir se concrétiser le projet de collecte et de valorisation des boues d'usinage (Covabu), sur lequel elle travaille depuis un an avec l'Union des industries de Savoie. « Le problème est ancien et complexe, chaque entreprise produisant des boues différentes et en petites quantités, explique Corinne Guyomarc'h. Et il n'y a pas de centre de traitement en Savoie. Quant à la valorisation en briques, en mélange avec des copeaux métalliques, une étude haut-savoyarde avait conclu à sa non-viabilité économique pour nos industries locales. » Avec l'aide de la Drire, de l'Ademe et de la Région, les deux organismes ont fait appel au Cetim (Centre technique des industries métallurgiques) pour lancer une consultation. Nantet a été retenue pour le transport et Serpol pour le traitement. « Nous envoyons la plupart de ces boues à AFE-Valdi à Feurs (Loire), spécialisé en pyrométallurgie », explique Olivier Rajon, responsable développement de Serpol. Les boues y sont chauffées à plus de 1 000 °C, seules ou avec de vieilles piles, afin que se forment des alliages valorisables : ferronickel, ferronickel-molybdène et ferronickel-chrome. Les trop petits gisements sont incinérés et d'autres encore traités par RVM (Eure-et-Loir) en thermolyse à basse température. L'intérêt de Covabu est de mutualiser à la fois le transport et l'expertise technique. « Jusqu'ici, nous faisions tout incinérer, témoigne Séverine Rizzi, responsable administrative de Ballocchi Frères, un producteur de boues à Ugine. Nous devrions diviser le coût par deux. » Une première phase va concerner les 23 sociétés intéressées depuis le départ par le projet, qui sera ensuite proposé à toutes celles qui usinent des métaux.
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