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MOBILITÉ

2 Traquer le CO2

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2008
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Rationalité économique oblige, les flottes d'entreprises ou de collectivités roulent le plus souvent au gazole. Longtemps critiquée pour ses émissions polluantes à l'échappement (oxydes d'azote, particules fines, monoxyde de carbone...), la motorisation Diesel s'améliore peu à peu, notamment grâce aux normes antipollution européennes (Euro 4 depuis 2006 et Euro 5 à partir de l'an prochain). Dans un contexte de prise de conscience climatique et d'envolée du prix du baril, c'est aujourd'hui une véritable guerre à la consommation et donc au CO2 qui s'engage. « La meilleure façon de faire des économies est de rajeunir sa flotte », observe d'abord Philippe Brendel, directeur de l'Observatoire du véhicule d'entreprise. « Nous renouvelons nos véhicules tous les cinq ans. La moyenne d'âge de notre parc de 157 véhicules est par conséquent seulement de deux ans et quatre mois. Cela nous permet de profiter des dernières normes environnementales », explique Sébastien Barrault, président des Cars Lacroix. La société, qui transporte 11 millions de voyageurs essentiellement franciliens chaque année, vient d'acquérir quatre bus EEV (Enhanced Environnentally Vehicles, norme européenne qui devrait inspirer le futur standard Euro 6). « Nous possédons déjà 28 cars Euro 5 SCR1 et en recevrons 21 autres à la fin de l'année », ajoute Sébastien Barrault. Deuxième piste à explorer : choisir, quand cela est possible, de plus petites cylindrées. Exemple type : les voitures de fonction. « J'ai actuellement à ma disposition une Smart et une C5. L'objectif de ce test est de déterminer à quelle occasion mes collaborateurs et moi avons vraiment besoin d'une berline », indique Philippe Brendel. Le groupe Saur a lui décidé de supprimer progressivement de sa flotte les véhicules émettant plus de 160 grammes de CO2 par kilomètre, désormais soumis à un malus. Autre initiative intéressante, celle du transporteur et logisticien Norbert Dentressangle qui a lui décidé de brider tous ses véhicules à 88 km/h tout en travaillant sur les différents organes de ses camions. « Quand, malgré le programme de formation que nous menons, nos conducteurs peinent à réduire leur consommation, nous pouvons descendre jusqu'à 85 », précise Thierry Leduc, directeur de la communication. Le choix du carburant peut aussi s'avérer décisif. Côté agrocarburants, le biogazole à 30 % (B30) permet d'abaisser les émissions de CO2 de 20 % tout en diminuant celles de particules et de monoxyde de carbone. Pas de transformation des moteurs nécessaire, mais, en l'absence de tout réseau de distribution, installation obligatoire d'une cuve classique. TNT Express France teste actuellement ce carburant sur dix poids-lourds à Maxéville, près de Nancy. Solution plus classique : utiliser les « supercarburants », type Ultimate de BP ou Excellium de Total. « Nous sommes sous contrat avec Total. Après une phase de test durant laquelle nous avons pu constater une réduction de la consommation de 3 %, nous avons décidé d'imposer l'Excellium à tous nos collaborateurs », indique Estelle Reungoat, du service QSE du groupe Saur. Quel que soit le carburant utilisé, le suivi des consommations est évidemment essentiel. « Posséder notre station de distribution nous permet de suivre nos consommations au jour le jour et d'intervenir immédiatement en cas de dérive », témoigne ainsi Marc Dummonet, responsable du service transport-garage à la ville de Poissy (78). L'entretien, enfin, n'est pas à négliger. « Il faut au minimum suivre les prescriptions des constructeurs, gonfler correctement ses pneus, entretenir, mais aussi utiliser à bon escient la climatisation, qui engendre tout de même une surconsommation de 5 % par an et autant d'émissions de CO2 », conclut Patrick Coroller, à l'Ademe.
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