Le verdissement des transports est un des volets importants des textes Grenelle. Pourtant, l'objectif de réduire les émissions de CO2 de 20 % d'ici à 2020 semble compromis. Le report du transport routier vers d'autres modes de transports progresse peu : le ferroviaire n'est pas assez soutenu, l'unique autoroute maritime n'assure pas le cabotage quotidien nécessaire au décollage de la filière, aucun budget n'est alloué à la restauration et à l'ouverture des voies fluviales...
Par ailleurs, la taxe carbone a été abandonnée. Côté voyageurs, le transport collectif en site propre devait profiter de 18 milliards d'euros investis en quinze ans : pour l'heure, les deux appels d'offres laissent entrevoir une fourchette de 1,1 à 1,3 milliard investis. L'autopartage est un chantier en cours, tout comme le déploiement du véhicule électrique. Enfin, le schéma national des infrastructures de transport, a pris du retard, mais il est en route. Avec un bémol : 1 000 kilomètres d'autoroutes y sont inscrits.