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MOBILITÉ

Comment réaliser une enquête déplacements ?

PUBLIÉ LE 1er MARS 2014
LA RÉDACTION
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En 2015, l'outil fêtera ses quarante ans. Créée pour donner une image fiable et précise des différents moyens de déplacement, marche et vélo compris, l'enquête ménages déplacements a été mise en œuvre par une centaine de collectivités. Chaque année, trois ou quatre nouvelles sont lancées à leur initiative. Dernières en date : Nîmes Métropole et, en Meurthe-et-Moselle, un syndicat mixte chargé d'élaborer un schéma de cohérence territoriale (Scot). L'approche partenariale domine : pour réaliser cette photographie d'un territoire sous l'angle de la mobilité, ses commanditaires s'appuient sur des collectivités voisines, des syndicats de transports ou agences d'urbanisme (pour exploiter les données collectées). Régions et Départements ne sont pas en reste : Rhône-Alpes achève une enquête qui a pris trois ans (37 000 habitants interrogés) et l'Hérault aussi (11 000 foyers sondés), à grand renfort de communication et dans la perspective de résultats communicables l'an prochain. Dans tous les cas, rien n'est laissé au hasard : au fil des ans, d'un territoire à l'autre, la méthodologie employée est la même, ce qui assure une comparabilité des résultats. Une méthode dont les services de l'État sont les garants. « L'établissement public Cerema, anciennement Certu, contrôle le déroulement de l'enquête et détermine en amont l'échantillonnage représentatif et le périmètre à étudier », explique Pierre-Frédéric Bonnet, chez Test SA. Ce bureau d'études, qui a une trentaine d'enquêtes déplacements à son actif, réalise notamment celle de l'Hérault. Son féroce concurrent, Alyce Sofreco, a décroché la version rhônalpine. Point commun : sur le terrain, tous deux ne lésinent pas sur les moyens. À Montpellier, Test SA a dépêché une équipe qui encadre une centaine d'enquêteurs enchaînant les rencontres avec les habitants. En face-à-face à leur domicile ou bien par téléphone, les deux modalités de recueil sont possibles. Quid des questions posées ? « Elles portent sur les déplacements effectués la veille, leur motif, leur origine, la destination, les heures de départ et d'arrivée, les véhicules à leur disposition, etc. », répond-on au Cerema. Pour les villes moyennes, une méthode moins chronophage existe. Une fois les données moulinées, elle a permis, en Cornouaille (Bretagne), de détecter un fort taux de motorisation des ménages alors que le taux d'occupation des voitures est faible. « C'est là un défaut de ces enquêtes, elles sont coûteuses, prennent du temps et aboutissent sur de grandes tendances, sans possibilité d'entrer dans les détails », relève Ludovic Mu, consultant en mobilité. Aux côtés du bureau d'études Chronos et d'autres acteurs, il planche pour le compte de l'Ademe sur la création d'un prototype de collecte de données plus moderne et à même « de compléter ces enquêtes en intégrant des composantes dynamiques et spatiales, pour quantifier, par exemple, les évolutions des pratiques ou l'impact d'un changement de l'offre de mobilité (nouvelle ligne de bus, transport à la demande, changement tarifaire) ». Révolutionner la connaissance des pratiques de déplacements, un rêve à portée de main ? « Peut-être mais pour l'heure, ces enquêtes à l'ancienne restent le meilleur outil au service de l'évaluation des politiques de transport », conclut Pierre-Frédéric Bonnet.
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