Le plus important bureau d'études français d'ingénierie écologique emploie 230 collaborateurs. Il prévoit une quinzaine d'embauches l'an prochain. « C'est moins que les années précédentes, regrette son président Frédéric Melki. Entre 2010 et 2012, nous avons créé entre 40 et 80 postes par an. À la suite d'une importante baisse des demandes, notre effectif a diminué en 2013. Si nous prévoyons de recruter en 2015, c'est grâce à notre stratégie de diversification et de déploiement à l'international. Nous venons de décrocher deux importants contrats en Chine, de 1,5 et 1,2 million d'euros, pour les études et le suivi des travaux de restauration de deux immenses zones humides. Nous venons d'y créer une filiale et trois emplois sur place (ainsi qu'un quatrième en France). Nous en espérons une dizaine à terme, ici et là-bas. Nous cherchons donc des professionnels formés à nos métiers qui parlent plusieurs langues et disposent de compétences commerciales ou de management. Nous lançons également une off re de formation plus structurée et nous nous diversifions dans les travaux de génie écologique. Nous sommes ainsi en train de monter des partenariats avec des entreprises spécialisées pour proposer aux maîtres d'ouvrage la réalisation de travaux et le suivi environnemental des chantiers. Nous avons donc besoin d'ingénieurs en restauration écologique, mais aussi de cadres disposant d'une double compétence : par exemple des diplômés d'écoles de commerce avec de l'expérience dans l'aménagement écologique ou des ingénieurs environnementalistes affichant aussi un profil de commercial. Nous développons, enfin, de plus en plus de projets liés au milieu marin (suivis environnementaux pour l'éolien offshore, acoustique sous-marine, bouées Simeo…). Des embauches interviendront peut-être, selon le délai de concrétisation de l'opération de croissance externe que nous envisageons. »