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MOBILITÉ

Objectif 2 litres aux 100 km

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Pilote Une voiture pour tous consommant 2 litres Sur le marché aux 100 kilomètres : c'est l'un des 34 plans de reconquête industrielle soutenus par le gouvernement. Un objectif très ambitieux, puisque les meilleurs véhicules actuels avalent 3,2 litres. Les constructeurs s'y sont attelés, avec des visions différentes. « Nous ne ferons pas de voiture tout thermique à 2 l aux 100 km », souligne Laurent Taupin, chef du projet Eolab chez Renault. Ce projet de démonstrateur de véhicule économe ne consomme qu'1 l aux 100 km… à condition de recevoir aussi de l'énergie électrique dans ses batteries, afin de parcourir 60 km sans pomper de carburant. Bien loin, donc, de l'objectif. Peugeot, en revanche, estime possible de réaliser un tel véhicule d'ici à 2020. Mais tous les constructeurs s'accordent sur un point : il faut optimiser l'ensemble de la voiture, une seule technologie ne résoudra pas tout. Première règle : privilégier la sobriété. Pour Laurent Taupin, « l'important est de consommer moins d'énergie, quelle que soit la source utilisée, carburant ou électricité. Donc avant tout travailler sur la légèreté et l'aérodynamisme. Ainsi, Eolab pèse 400 kg de moins et sa traînée aérodynamique est diminuée d'un tiers par rapport à son équivalent sur le marché. » De même, chez psa, qui a présenté sa  208 Hybridair 2l. « Nous avons gagné 220 kg par rapport à la 208, pour une voiture équivalente, indique Ladimir Prince, responsable de l'Innovation Laboratory groupe. Même si l'hybridation rajoute 120 kg, le gain reste de 100 kg. » Un véhicule allégé nécessite des moteurs moins puissants, mais aussi des freins, réservoirs et autres équipements plus petits et moins chers. Les constructeurs compensent ainsi en coût d'équipements ce qu'ils dépensent en matériaux plus légers. Car, pour parvenir à ces résultats, ils combinent des aciers de haute performance, de l'aluminium, du magnésium ou des composites. Le coefficient de pénétration (le fameux Cx) est l'autre facteur de sobriété. « Nous pouvons l'abaisser de 20 à 30 %, tout en gardant des voitures élégantes. Mais pour obtenir un gain aussi important, il faut ajouter un béquet à l'arrière du toit, caréner le soubassement de la voiture, supprimer les rétroviseurs pour les remplacer par des caméras, mais aussi ajouter des entrées d'air pilotées, et des enjoliveurs », indique Ladimir Prince. Le moteur est également amélioré par l'optimisation des cycles de combustion, en travaillant sur les taux de compression et en minimisant les frottements grâce à des traitements de surface sur les matériaux. Pour PSA, co m m e pour Toyota, la voiture à 2 l aux 100 km ne se conçoit que grâce à l'hybridation. Elle permet de récupérer l'énergie de freinage, mais aussi de réduire la taille du moteur thermique en faisant appel à l'énergie du moteur électrique lors des phases d'accélération, et de faire fonctionner ce dernier en régime optimal à chaque instant. la difficulté majeure reste le prix. D'ailleurs, le gouvernement précise bien qu'il doit s'agir d'une voiture « pour tous », donc à des tarifs comparables à ceux d'aujourd'hui. Car les voitures à 2 l aux 100 km sont déjà une réalité… à condition de payer plusieurs centaines de milliers d'euros un véhicule en fibres de carbone renfermant des innovations dernier cri. Pour le rendre accessible, les constructeurs devront réussir à industrialiser des technologies existantes mais chères, ou utilisées dans des secteurs aux contraintes différentes. Un des défis est ainsi d'adapter les composites de l'aéronautique, en passant de cadences de quelques pièces par mois à quelques milliers par jour ! Le tout sans oublier les objectifs de recyclage…
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