Responsable de près d’un tiers des émissions de CO2, la mobilité est un enjeu majeur pour notre avenir. Le confinement et les restrictions sanitaires ont imposé une limite contraignante et sans perspective. Il faut se rendre à l’évidence : au-delà de certains excès identifiés grâce à cette crise, nous allons continuer à nous déplacer et à vivre dans un monde ouvert aux échanges commerciaux. La mobilité est sans doute la voie privilégiée pour entrer de plain-pied dans l’économie de la fonctionnalité.
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Décarboner et décongestionner, atouts phares des deux-roues… électriques !
La mobilité doit en effet répondre à une double injonction : la décarbonation pour contribuer au défi climatique et la fluidité pour décongestionner les centres-villes. L’efficience énergétique est un objectif partagé par tous : collectivités, entreprises et citoyens. Or, sur ce point, le deux-roues a un avantage évident. Le potentiel moyen d’une voiture est de transporter 5 personnes. Pourtant, il suffit de regarder la circulation dans un environnement urbain ou péri-urbain pour constater que le conducteur est bien souvent seul dans son véhicule. Sur un scooter, il est possible de rouler à une ou deux personnes. Il est donc efficace au minimum à 50 % et peut facilement atteindre 100 % quand la voiture affiche trop souvent 20 % de son potentiel.
L’empreinte surfacique, autrement dit l’emprise au sol, est un autre défi pour les urbanistes. Là encore, le deux-roues bénéficie d’un avantage clair : sur l’équivalent d’une place de voiture, on peut stationner 5 scooters. Moins encombrant sur la voie de circulation, le scooter l’est aussi à l’arrêt, offrant une superficie supplémentaire à dédier aux piétons pour améliorer leur cadre de vie.
Le scooter, un substitut évident et durable à la voiture, en ville et à la campagne
La motorisation électrique des deux-roues est une technologie mature et adaptée aux mobilités péri et interurbaines. La simplicité liée au mode de recharge est un atout : comme pour un vélo, il suffit de sortir la batterie amovible et de la recharger sur n’importe quelle prise de courant, au bureau ou au domicile. Ainsi, la crainte de tomber en panne avec un deux-roues électrique est quasi-inexistante pour les usagers.
La mobilité est un défi du quotidien qui est en réalité omniprésent dans nos vies, et pas uniquement pour nos propres trajets professionnels et personnels. Déjà présente avant la crise du Covid, la tendance au développement des services de livraison s’impose jour après jour. Hier réservée aux pizzas et aux sushis, la livraison concerne désormais tous les produits de consommation. Il est aujourd’hui possible de recevoir en quelques minutes du papier toilette, du soda ou de la lessive ! Cela implique une logistique de proximité pour laquelle le scooter électrique est une solution sur-mesure. Il est résistant, peu coûteux à l’usage et silencieux. Or, dans un environnement urbain, les allées et venues avec des scooters thermiques pour alimenter les flux de livraisons génèrent d’importants troubles du voisinage.
Le succès de la mobilité électrique repose sur ses bénéfices économiques et technologiques, mais aussi environnementaux. Tout le monde constate, particulièrement chez les jeunes, une volonté d’être responsables et engagés sur le terrain écologique et climatique tout en préservant une qualité de vie. Outre la mobilité, cette exigence s’impose de jour en jour sur d’autres pans de notre modèle : l’immobilier et la lutte contre les passoires thermiques, la performance énergétique, la chasse aux gaspillages renforcée par un contexte inflationniste.
Oui, la mobilité doit être considérée comme la pierre d’angle du développement durable et le scooter électrique en est incontestablement une pièce maîtresse.