Le contrat de plan État Région (CPER) signé avec les Hauts-de-France, doit permettre d’accélérer la mise en œuvre d’un réseau de transports décarbonés sur le territoire. Un atout pour encourager le développement de l’industrie verte dans la région.
Le contrat de plan État Région (CPER), annoncé le 26 avril, fixe plusieurs grands axes stratégiques en matière de développement des mobilités durables dans les Hauts-de-France. La Région et l’Etat se sont engagés à investir 693 millions d’euros chacun, portant le volume d’investissement à près de 2 milliards d’euros au total, en tenant compte des autres partenaires.
Le ferroviaire occupe une place prépondérante dans le projet avec 34 % des investissements (soit 681 millions d’euros), destinés au développement du réseau, aux études du SERM Hauts-de-France - qui bénéficient à elles seules d’une enveloppe supplémentaire de 296 millions d’euros - et à la régénération des lignes de desserte fine du territoire.
Des investissements sont également fléchés vers le fluvial (12 %) et les infrastructures portuaires (21 %) avec pour objectif le développement du grand port maritime de Dunkerque et l’aménagement des voies navigables, dont la liaison à grand gabarit Seine-Escaut, en complément de l’investissement dédié au futur canal Seine Nord-Europe, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2030.
Environ 17 % du montant sera dédié au secteur routier, avec une attention portée sur l’aménagement routier de la RN2. Quelque 20 millions d’euros, soit 1 % du total, seront dédiés au vélo.
Les projets qu’ils financent s’ajoutent et complètent les grands projets en cours, la liaison ferroviaire Roissy-Picardie et les voies navigables avec Seine-Escaut. « Le Gouvernement consacre à cette grande et belle région des Hauts-de-France l’un de ses plus forts engagements financiers sur la période » a précisé dans un communiqué de presse Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique. La région Hauts-de-France est aux avant-postes de la réindustrialisation de l’Europe et de la France, notamment par le développement de la vallée européenne de la batterie électrique et des industries de la décarbonation autour du grand port maritime de Dunkerque.