Olivier Xu, directeur France de Bulb, fournisseur d’énergie verte qui vient de se lancer en France, donne son point de vue sur la relance économique. Pour lui, elle se doit d’être verte et il ne s’agit pas seulement d’une volonté politique : il souligne le pouvoir du choix du consommateur, notamment en ce qui concerne l’énergie.
La relance doit être verte.
Depuis quelques semaines, des signes encourageants de volonté politique se dessinent. L’Etat propose des aides financières aux entreprises françaises avec contrepartie penchant vers la transition écologique comme exemple, son aide de 7 milliards d’euros à Air France un plan de réductions des émissions de CO2, de transformation de sa flotte pour être moins polluante, émettre moins de bruit et être plus respectueuse de l’environnement.
Cette volonté politique est une condition nécessaire à la relance verte mais les consommateurs ont un rôle à jouer. Faites les bons choix ! Arrêtons d’attendre que les politiques fassent le job, ce n’est pas assez. Nous appelons à la responsabilité des consommateurs pour ajuster leur comportement. Par exemple, l’énergie en Europe est le choix qui a le plus d’impact environnemental et la plus faible “contrainte". En France, avec le nucléaire notre énergie est certes moins carbonée qu’ailleurs, mais elle a tout de même un impact significatif, qui ne se calcule pas uniquement en CO2. Pensons aussi aux foyers qui se chauffent au gaz et dont l’empreinte carbone est encore plus importante. La part de l’énergie nucléaire doit passer à 40% d’ici 2030.
Aujourd’hui il y a plusieurs acteurs en France qui fournissent de l’énergie verte, les consommateurs français ont le choix, et ce depuis plusieurs années. Ils n’ont plus besoin de mettre la main à la poche. Et pourtant la part de marché de l’énergie verte est aujourd’hui inférieure à 10%, ça ne devrait pas être le cas. Pour que ça change, chez Bulb nous faisons le pari d’une énergie verte moins chère et plus simple, sans compromis sur l’expérience client. Notre mission est de réduire les émissions de CO2 des Français autant que leurs factures d’énergie. Plus besoin de choisir entre la planète ou son portefeuille, l’énergie verte n’est pas un luxe et doit devenir un standard.
C’est maintenant que nous créons un cercle vertueux. Plus des consommateurs usent de leur pouvoir d’achat et s’engagent en achetant différemment, plus les politiques suivront. Cette petite action à titre individuel doit guider le collectif. Son écho est particulier en cette semaine de l’énergie durable qui arrive sous peu, mais elle doit s’appliquer tout au long de l’année. A nous de jouer.