La première campagne de recrutement pour les services civiques écologiques débutera en juin. A l’issue des missions, le gouvernement s’engage, au côté du Medef, à proposer une offre d’emploi ou de stage.
Le service civique écologique a officiellement lancé et précisé le 8 avril après avoir été présenté par le Premier ministre Gabriel Attal en janvier.
Ce dispositif, une initiative conjointe du Gouvernement, de l’Ademe et de l’association Unis-cité, a pour objectif de proposer d’ici 2027 à 50.000 jeunes de s’engager en faveur de la transition écologique auprès d’associations, de collectivités ou d’opérateurs publics (RATP, Enedis…). Ces missions indemnisées - les services civiques sont rémunérés 619,83 euros nets par mois - d’une durée de 6 mois à un an, s’adresseront aux jeunes de 16 à 25 ans.
Le service civique écologique proposera des missions en lien avec les objectifs de la planification écologique et seront proposées par un large panel de structures : associations, collectivités territoriales, opérateurs de l’Etat, entreprises publiques de la transition écologique (RATP, Enedis…).
La première campagne de recrutement débutera en juin 2024, pour des contrats en septembre.
Des « ambassadeurs de la transition écologique »
Parallèlement, le gouvernement a annoncé le recrutement de 1.000 « ambassadeurs de la transition écologique » à partir du mois de juin. Ces jeunes seront chargés de sensibiliser leurs pairs, notamment dans des quartiers prioritaires et en zones rurales, et de les encourager à rejoindre un service civique. Via ce dispositif, le gouvernement espère toucher jusqu’à 100.000 jeunes.
Dans l’optique d’orienter les jeunes passés par ce dispositif vers les emplois verts, le gouvernement, en collaboration avec le Medef, s’engage à proposer à l’issu du service civique écologique une offre d’emploi ou de stage dans les secteurs de la transition écologique. Terra Academia, école fondée par Veolia, s’engage également pour construire ce tremplin vers l’emploi dans les territoires.