Le Président de la République avec à ses côtés Alain Juppé, ministre d’Etat chargé de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, a reçu neuf d’entre elles (WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre, la Fondation Nicolas Hulot, la LPO, Réseau Action Climat, la ligue Roc, France Nature environnement et Écologie sans frontières, associations membres de l’Alliance pour la Planète) pour préparer le Grenelle de l’environnement prévu à la rentrée prochaine. En préambule de cette réunion, Nicolas Sarkozy a clairement fixé le cadre de cette manifestation unique en son genre. « L’époque des colloques est derrière nous. Le temps est à l’action. Il s’agit d’une négociation sur des mesures concrètes » a-t-il précisé. Cette négociation doit déboucher sur un contrat de cinq ans entre l’État, les collectivités territoriales, les syndicats, les entreprises et les associations. Le calendrier précis de préparation est en cours de validation avec une première étape à la mi-juillet qui devrait permettre la définition d’un ordre du jour précis et du mode de travail. D’ici là, cinq groupes de travail seront constituées sur les thèmes du changement climatique, de la biodiversité, de la santé-environnement, de l’agriculture et de la gouvernance. Cependant, les associations restent sur leurs gardes et refusent d’afficher un optimisme démesuré. Dans un communiqué, elles mettent en garde le Président de la République : « En refusant de geler certains projets majeurs décidés à la hâte par le gouvernement Villepin…, Nicolas Sarkozy risque de discréditer les négociations qu’il souhaite engager. » Dominique BomsteinPlus d’info dans l’éditorial de notre numéro de juin.Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine.Cliquez ici pour consulter le dossier sur le site de l’Élysée.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement Magazine.