Suite à la parution de l'article « L'eau électrolysée a la cote » paru dans votre numéro de juin 2008 (EM n° 1668, p. 69), j'aimerais réagir sur l'électrolyse. Notre société fabrique ce type d'appareillage depuis quelques années. Et nous avons été les premiers, il y a cinq ans, à l'installer sur des circuits d'eau de refroidissement pour gérer le risque lié aux légionelles. Aujourd'hui, nous avons fait évoluer cette technologie sur deux aspects. Premièrement : l'utilisation de l'eau de mer comme précurseur du biocide. Les appoints en sel sont alors supprimés et directement gérés par la machine. Deuxièmement : la production d'une solution biocide avec deux molécules actives (chlore actif et bioxyde de chlore). Ces évolutions apportent de nombreux intérêts aux industriels : le biocide est synthétisé quasi gratuitement et à volonté ; sa concentration est ajustable ; dans les circuits d'eau, son efficacité est double : désinfection de l'eau et érosion du biofilm. Son suivi est simple et sans consommable ; l'industriel n'a plus de dépotage, de stockage et de manipulation de produits dangereux.