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Accueil > Actualités > Pollutions > Une filière porcine alternative en Bretagne
POLLUTIONS

Une filière porcine alternative en Bretagne

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2012
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Le constat est alarmant : la filière porcine bretonne va mal. L'aug­ mentation du coût des intrants (pétrole, céréales, phy to sa ni­ taires…) a fait chuter le revenu des éleveurs de 1 500 à 800 euros mensuels en dix-huit mois, selon l'étude de l'ONG Green Cross. Et son impact sur l'environnement se paie au prix fort. La facture éco­ logique des eaux polluées par la concentration des élevages s'élève entre 1 et 1,6 milliard d'euros, selon le Commissariat général au développement durable, auxquels menacent bientôt de s'ajouter les amendes de Bruxelles, pour mau­ vais état des eaux. Les associations locales et les élus bretons, à la re cherche de solutions à la pollution par les algues vertes ont interpellé Green Cross France et territoires, une ONG environnementale. Ainsi est né le projet d'une nouvelle filière de porcs durable, de l'ex­ ploitation à la distribution en magasins, avec un cahier des charges strict, mais sans les exi­ gences et les coûts de la bio ; ce qui permet, en bout de chaîne, de proposer aux consommateurs un niveau de prix intermédiaire. L'association et des représentants de l'ensemble de la filière (dont les consommateurs) ont rédigé le cahier des charges. Il impose un élevage sur paille, sans trai­ tement chimique préventif, ayant recours aux cultures locales à 60 %, sans OGM, avec rotation des cultures, une alimentation diversifiée et des déchets sous forme de fumier (mélange de paille et d'excréments) et non de lisier, pour éviter le lessivage… Certains éleveurs ont déjà adopté un mode de production raisonné de ce type. Une dizaine se sont rassemblés sous le label associatif Cohérence. Thierry Schweitzer, éleveur alsacien, qui conseille la filière en construction, a montré que ce modèle tenait la route. En quinze ans, il a créé sa marque de produits de charcuterie, reconnue pour sa qualité supé­ rieure et distribuée en partie chez Monoprix. « Les marques de dis-tributeur (MDD) sont intéressées par ce type de produit, mais les coopératives ne savent pas fournir ce niveau de qualité. Or les MDD distribuent la moitié du porc mis sur le marché… », ex plique Nico­ las Imbert, directeur de Green Cross France. Le nouveau modèle de produc­ tion se veut rentable et vise à faire sortir les agriculteurs du dispositif des subventions. Une alternative intéressante alors que beaucoup d'exploitations traditionnelles seront remises en cause, en 2013, par l'application de normes relatives au bien-être animal. Actuellement en phase de prototypage, le dé ve lop­ pement de la filière est prévu en juin prochain et vise entre 15 et 20 % du marché d'ici à 2017. l
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