Cette convention de partenariat les engage à trouver des synergies entre leurs deux projets de tramways respectifs et à élaborer un groupement de commandes afin d'acheter une cinquantaine de rames en commun. A la clé, des économies d'échelle à minima de 5%, même si Brest et Dijon ont fait bien mieux en réalisant 15% d'économies. "Le retour d'expérience de ces deux villes pionnières en la matière a été important et nous a ouvert la voie", motive le maire d'Amiens Gilles Demailly. C’est le calendrier des travaux qui incite Amiens et Caen, deux collectivités de taille comparable, à mutualiser leurs achats : à quelques semaines près - fin 2018 pour Caen, début 2019 pour Amiens - un nouveau tramway est attendu dans ces villes. Une gouvernance commune s’esquisse donc entre les deux, avec des comités communs de suivi et un phasage qui devra être de près respecté au risque d’impacter l’un et l’autre des deux projets. L’achat groupé portera sur une cinquantaine de rames, pour une valeur d’environ 100 millions d'euros. Les élus des deux agglomérations ne cachent pas qu’ils aimeraient voir ce partenariat s’étendre aux achats de mobilier de station et d'équipements ou d'outillages pour la maintenance.