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Accueil > Actualités > Pollutions > Dragage : les ports français délaissés
POLLUTIONS

Dragage : les ports français délaissés

PUBLIÉ LE 28 JUILLET 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Commandés par le Premier Ministre, ces travaux remis le 18 juillet au secrétaire d'État en charge des transports Alain Vidalies portent sur le développement des portes d'entrée maritimes et la compétitivité des places portuaires autour des axes Seine, Rhône-Saône, Nord et de la façade Atlantique. Un point d’étape est promis d'ici six mois pour donner une suite à leurs préconisations, qui seront débattues à l'automne prochain lors du comité interministériel de la mer.Les sujets allant un peu à vau-l'eau, ciblons l'un d'entre eux, des plus prégnants pour les gestionnaires portuaires : les enjeux du dragage et de prise en charge de leurs coûts. En synthèse, ces quatre missions parlementaires réparties par axes et façades, estiment en effet que la situation du dragage est édifiante : « L’État doit prendre en charge cette mission par une dotation dédiée afin de ne pas laisser les ports seuls face à des arbitrages stratégiques sur un sujet qui relève du premier niveau de compétitivité et doit s’inscrire en cohérence avec les engagements environnementaux de la France ».Un tiers du budget des portsParmi leurs recommandations, la députée socialiste de Seine-Maritime Valérie Fourneyron et le sénateur Les Républicains Charles Revet, élu du même département, qui se sont concentrés sur le potentiel de l'axe Seine (consulter leur rapport), préconisent de confirmer la responsabilité de l’État sur les dragages des chenaux d’accès et les estuaires, ainsi que sur l’entretien des ouvrages de protection extérieurs et des écluses maritimes, et ce afin d’éviter la qualification de son intervention financière en aide d’État. Ce poste de charges pèse lourdement sur les budgets des ports. Ceux de Nantes-Saint-Nazaire et de Bordeaux estiment que les opérations de dragages grignotent près d'un tiers de leur budget ! Or ce sont deux ports d’estuaire et leurs activités, du moins dans leur configuration actuelle, sont très dépendantes de l’entretien de ces accès. Les sénateurs Gérard César et Yannick Vaugrenard, qui ont travaillé sur les grands ports de la façade Atlantique, précisent dans leur rapport qu'une « part notable de ces dépenses est certes prise en charge par l’État en application du code des transports, mais que celle-ci n’est pas complète et reste un sujet de débats, voire d’incompréhensions et de polémiques ». Les parlementaires recommandent donc qu'entre l’État, les conseils de surveillance et les directoires des grands ports maritimes, le dialogue progresse et qu'il se dégage une « vision pérenne et dépassionnée en matière de dragage ».  Morgan Boëdec
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