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Accueil > Actualités > Pollutions > Une première mondiale en France pour mesurer les émissions des bus diesel en conditions réelles
POLLUTIONS

Une première mondiale en France pour mesurer les émissions des bus diesel en conditions réelles

PUBLIÉ LE 22 JUIN 2018
ANTHONY LAURENT
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Une première mondiale en France pour mesurer les émissions des bus diesel en conditions réelles
Île-de-France Mobilités (ex-STIF) vient d’annoncer le lancement, en partenariat avec Airparif, de « la plus importante étude au monde » destinée à mesurer les émissions de bus diesel en conditions réelles. Les gaz d’échappement de 22 bus diesel et hybrides seront passés au crible d’ici 2019.

Jusqu’en juin 2019, Île-de-France Mobilités (ex-STIF) et Airparif vont mesurer, en conditions réelles d’exploitation et de circulation – avec des passagers à bord –, les émissions de gaz d’échappement d’un panel de 22 bus diesel et hybrides représentatifs du parc de bus franciliens. L’autorité organisatrice des transports en Île-de-France rappelle que « les bus diesel représentent actuellement 83 % du parc de 9.500 véhicules en circulation. »

Le financement de cette étude est assuré à 100 % par Île-de-France Mobilités pour un montant total de 1,3 million d’euros. Les mesures des polluants émis par les bus poursuivent plusieurs objectifs : mieux prendre en compte et comprendre les facteurs qui influent sur la variabilité des émissions (configuration de la voirie, conditions de circulation, mode de conduite, typologie de véhicule, conditions météorologiques, etc.) ; identifier un niveau moyen de pollution par motorisation (hydride et diesel) et par norme de véhicule (Euro 4 et 6) ; permettre à Airparif d’enrichir son algorithme de modélisation de la qualité de l’air en Île-de-France pour mieux comprendre la pollution routière, et enfin – et non des moindres objectifs – réduire, « dans la mesure du possible », les émissions des bus en circulation actuellement.

1,5 million de Franciliens potentiellement exposés

En Île-de-France, « environ 1,5 million de Franciliens, soit 12 % de la population régionale, sont potentiellement exposés chaque jour à des niveaux de pollution qui ne respectent pas les valeurs limites en NOx », a rappelé Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités et de la région francilienne, qui a tenu à ajouter : « J’ai lancé des commandes massives de bus propres pour les prochaines années et établi une feuille de route ambitieuse pour qu’il n’y ait plus de bus diesel dès 2025 en zone dense, et 2029 pour l’ensemble de la Région. »
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