Reconnu pour la gestion des déchets industriels dangereux à haute technicité, Séché Environnement renforce son savoir-faire avec la création, sur le site de Trédi à Saint-Vulbas (Ain), d’un atelier de traitement dédié aux gaz spéciaux. Une installation qui complète l’activité de traitement des gaz à effets de serre présente depuis 2000 sur ce site.
Connus pour leur implication dans le réchauffement climatique, ces gaz spéciaux utilisés par les gaziers, les industriels de la chimie, les industriels de la micro-électronique et les collectivités nécessitent, en raison de leur dangerosité, une grande maîtrise des procédés pour les manipuler, les stocker et les traiter. Le groupe offre dans son nouvel atelier un traitement spécifique « avec des équipements appropriés, des infrastructures uniques et du personnel formé et qualifié ».
Traitement et recyclage
Au sein de cet espace, les gaz spéciaux subissent différentes étapes du traitement. Après une analyse sur l’état de conservation des bouteilles de gaz, les bouteilles en bon état sont conditionnées et arrimées dans des cadres. En revanche, les bouteilles dégradées sont conservées dans des sarcophages (emballages de secours) étanches jusqu’au traitement. Ensuite les bouteilles sont déchargées dans un bâtiment dépressurisé (– 50 pascals), elles sont pesées, étiquetées et placées dans les bâtiments de stockage, en fonction de la spécificité du gaz. Lors de ces étapes, les techniciens échantillonnent et analysent le contenu des bouteilles dans une cabine fermée et en dépression afin de contenir les potentielles fuites. Une fois que le contenu de la bouteille est caractérisée, celle-ci est raccordée, vidangée et rincée dans une seconde cabine. Enfin, le gaz extrait est éliminé thermiquement dans une installation via une ligne double enveloppe sécurisée.
Crédit : Séché environnement
Des installations complémentaires
Outre cet « atelier unique en France », le site de Trédi dispose d’un second bâtiment destiné à la gestion des gaz à effet de serre. Depuis 2000, cette installation « permet d’abattre annuellement près de 3,3 millions de tonnes de CO2, soit la moitié des émissions annuelles de l’agglomération de Lyon », indique la société.