De g. à d. : Driss Samri (directeur santé-confort au CSTB), Benoît Vallet (directeur général de l’Anses), Etienne Crepon (président du CSTB), Eric Vial (directeur de l’évaluation des risques de l’Anses) / Crédits : Nicolas Richez
L’Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI) succède à l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur (OQAI), et élargit ainsi son périmètre. Le centre a été lancé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).
Succédant à l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur (OQAI), l’OQEI, présenté le 16 mai, porte sur un périmètre élargi à l’ensemble des thématiques ayant une incidence sur le confort et la santé des occupants dans les environnements clos :qualité de l’air, poussières, bruit, lumière naturelle et artificielle, champs électromagnétiques, confort thermique.
En s’appuyant sur un réseau de partenaires scientifiques et opérationnels, l’Observatoire vise à collecter, assembler et produire des données et connaissances à partir de bases ou d’études existantes, ou encore à travers la mise en place de campagnes nationales de mesures spécifiques. Les travaux de l’OQEI seront mis à disposition de la communauté scientifique, des pouvoirs publics, des collectivités, des professionnels et citoyens, via un site internet, des plateformes numériques publiques ou encore des bulletins thématiques.
Les premiers chantiers structurants de l’OQEI s’articulent autour de la mise en place d’un centre de ressources scientifiques mettant notamment à disposition les données et les enseignements des campagnes nationales logement, l’identification des campagnes prioritaires sur la qualité des environnements intérieurs et plus particulièrement sur leur déploiement annuel, l’exploitation des données issues des campagnes précédentes, telles que celles de la Campagne Nationale Logements 2, et enfin la réalisation d’une campagne de mesures de la qualité de l’air intérieur.
« En élargissant le champ d’action de l’Observatoire, jusqu’ici limité à la qualité de l’air, aux autres facteurs de risques sanitaires essentiels, nous nous donnons les moyens de mieux comprendre leur impact global réel sur la santé et d’enrichir notre connaissance de l’exposome, à savoir la combinaison de toutes les expositions d’un individu tout au long de sa vie, au bénéfice d’une meilleure protection de la santé de nos concitoyens », a indiqué Benoît Vallet, directeur général de l’Anses, dans un communiqué de presse.