Les conteneurs, bacs roulants et autres bennes à déchets constituent le point de départ de toute collecte. La gamme de ces contenants, au sens large du terme, est diverse et étendue. Elle offre un choix d'équipements en fonction de la nature et des volumes des déchets, des modalités de la collecte et du type de ramassage associé, ou bien encore de la typologie des sites sur lesquels ils doivent être implantés… Côté bennes, pas de révolution majeure ! Benne à ridelles, couverte ou Ampliroll, benne à gravats, standard ou amovible, caisson ou multi-benne : les termes sont variés pour désigner ces matériels majoritairement consacrés à la collecte des déchets des entreprises de toutes sortes. Ils illustrent la diversité de ces équipements. Largement plébiscitées, les bennes Ampli-roll dotées de portes arrière facilitant le chargement et que l'on hisse sur le camion porteur à l'aide du bras articulé du même nom sont parfaites pour les déchets de papiers, cartons, d'emballages en plastique, de bois de chantier… Les multi-bennes sont bien adaptées, sur les chantiers en particulier, pour la collecte des gravats, des terres, du béton, des pierres… On en trouve de différentes tailles et capacités. Enfin, les compacteurs, que l'on place au plus près des gisements de déchets pour faciliter un tri à la source de ces derniers, sont également des équipements de collecte appréciés. Pour la collecte en porte-à-porte des déchets ménagers et assimilés, le bac plastique roulant règne en maître. Sur ce segment non plus, pas de révolution. Certains fabricants cherchent néanmoins à faire évoluer ces produits. Ce fut ainsi le cas fin 2014 à l'occasion du salon Pollutec à Lyon où le leader en la matière, Plastic Omnium, dévoila « une nouvelle génération de bacs roulants » et présenta un nouveau bac de 180 litres. Le centre de recherche et développement - Sigmatech, dans l'agglomération lyonnaise, avait soumis ce bac à des évolutions techniques visant à réduire fortement le bruit engendré par le déplacement et la manipulation lors de la collecte des déchets. « Doté d'un couvercle plus léger articulé sur des axes d'une conception nouvelle, plus silencieux à la retombée, ce bac est équipé de roues en poudre de pneus recyclés à meilleure absorption des vibrations […] En outre, les bruits de roulement sont réduits grâce à des fixations qui amortissent davantage les chocs », précisait alors le constructeur. Quid des PAV ? Du côté de la collecte en point d'apport volontaire, les conteneurs sont aériens, semi-enterrés ou enterrés. Ils doivent répondre à de nombreux critères : sécurité, accessibilité, robustesse, inté-gration parfaite dans l'environnement rural ou urbain… Les conteneurs enterrés et semi-enterrés font l'objet, ces dernières années, d'un réel engouement. Ils permettent de réduire l'encombrement sur la voie publique tout en préservant la qualité de l'espace environnant. L'un des atouts de ces deux catégories de conteneurs réside dans la réduction du bruit puisque leur cuve est souterraine : un argument porteur en matière de collecte du verre en particulier . Les colonnes aériennes sont quant à elles plus faciles à mettre en place : elles ne demandent pas de travaux particuliers. Elles constituent également une solution moins onéreuse. En revanche, elles sont les équipements les plus exposés aux dégradations volontaires. La plupart des fabricants disent soigner l'esthétique de leurs matériels – habillage des cuves, palette de couleurs pour les couvercles, forme des colonnes et des bornes d'introduction –, convaincus qu'un design avantageux peut encourager le tri. Enfin, à côté de ces grandes catégories de contenants, on voit parfois fleurir des conteneurs spécifiques adaptés à de nouveaux gisements comme les déchets bios, mais aussi… les mégots de cigarettes !