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Volkswagen France récompense Caréco et Baudelet Environnement

PUBLIÉ LE 1er FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Chaque année depuis cinq ans, Volkswagen France distingue la performance d'un centre VHU et de son partenaire chargé du broyage. En décembre, il a primé Caréco Capnor et Baudelet Environnement, les deux sociétés ayant réussi, en 2014, à valoriser 93,7 % des voitures hors d'usage traitées sur leurs sites. Un taux proche des 95 % fixés par l'Europe. Établie par Tracauto, un expert certifié de la filière VHU, cette évaluation ressort du traitement des déclarations annuelles que les démolisseurs et les broyeurs agréés de VHU ont l'obligation de remplir tous les ans auprès de l'Ademe. En tant que pres-tataire de plusieurs marques automobiles dont Volkswagen Group France, Porsche, Merce-dez-Benz France et BMW France, Tracauto anime un réseau de 350 centres VHU dans tout l'Hexagone avec pour mission de les aider à améliorer leur performance en publiant leur taux annuel de réutilisation et de valorisation de leurs VHU. D'après Nicolas Brec, le fondateur et dirigeant de Tracauto, « cette publication influence l'évolution des pratiques en France et incite les démolisseurs à investir pour accroître leur performance ». Une visite chez les deux lauréats installés dans le nord de la France a donné l'occasion de constater le bien-fondé des investissements engagés par Capnor dans un nouveau site à l'enseigne Caréco, ainsi que la capacité de Baudelet Environnement à gérer au mieux les sous-produits issus du broyage automobile. Investissement Implanté à Petite-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque, Capnor a investi 2,5 millions d'euros ces trois dernières années. Son dirigeant, François Meesemaecker, a fait construire un bâtiment de 3 000 m2 sur un terrain de 1,8 hectare et a fermé son ancien site, une « casse » située à une dizaine de kilomètres des nouvelles installations ouvertes depuis deux ans et demi. La zone d'exploitation comporte quatre baies de démontage sur bancs. Les voitures y sont dépolluées de leurs fluides et de leur batterie, puis délestées de leurs pneus, de leur moteur et de leurs boîte et train avant. Les autres pièces sont démontées en fonction de leur intérêt sur le marché de la vente d'occasion. Les opérateurs disposent de toute une panoplie d'équipements améliorant leurs conditions de travail et leur productivité. Une machine semi-automatique décroche les jantes des roues. Des séparateurs séparent les hydrocarbures de l'eau souillée avant son évacuation. Une machine de lavage biologique nettoie les pièces sans utiliser de solvant. Chaque pièce est photographiée, référencée et rattachée à l'image de son véhicule d'origine, de manière à faciliter les ventes auprès des particuliers. Augmentation du panier moyen « Sur les dix dernières années, nous sommes passés du Moyen-Âge au XXIe  siècle », résume François Meesemaecker avec satisfaction. Aujourd'hui, son entreprise emploie 17 salariés chargés du démontage, du référencement, de la vente des pièces d'occasion et de l'administration. « La difficulté consiste à avoir la bonne pièce, au bon prix et au bon endroit dans un stock où nous avons des milliers de références. C'est un métier de rangement », explique le dirigeant de Capnor. Avec 1 800  entrants par an, son entreprise fait partie des gros sites de démontage implantés en France, comparée à la moyenne annuelle nationale de 700 véhicules. Tous ne sont pas démontés. Cela dépend de l'intérêt de leurs pièces à la revente. Il y a deux ans, la vente au poids de la ferraille représentait encore un quart du chiffre d'affaires, le reste provenant de celle des pièces. Depuis, la part de la ferraille a été divisée par deux. Pour atteindre le niveau du panier moyen de 52 euros réalisé par la vente des pièces d'occasion, il faut actuellement écouler plus de 800 kg de ferraille. Le choix est vite fait. En s'aidant du logiciel Global PRE conçu pour les besoins des recycleurs, Capnor a réussi à augmenter le panier moyen de ses ventes de pièces. Il était de 32 euros il y a trois ans. Cet outil informatique lui permet de référencer et de connaître le tarif d'origine des constructeurs de toutes les pièces démontées. Il suffit de taper le numéro d'immatriculation de la voiture du client pour avoir accès aux prix d'origine de toutes les pièces. Ils sont ensuite divisés par trois. Parfois, le prix baisse encore en fonction de la concurrence. La totalité des ventes étant enregistrée, Capnor voit également comment la demande évolue et choisit les pièces à privilégier au démontage. Les stocks s'étalent sur environ 2 500 m2 en surface déployée. Ils sont traités par un logiciel de gestion de pièces et les données sont directement accessibles sur les smartphones des employés, l'ensemble des bâtiments étant couvert par le Wi-Fi. Partage des données Les carcasses partent ensuite au broyage. Environ les trois quarts sont traitées par Baudelet Environnement, le reste par Galloo. Capnor et Baudelet Environnement jouent la carte de la transparence pour partager les données qu'ils fournissent chacun de leur côté à l'Ademe. Dans un monde où chacun regardait l'autre plutôt en chien de faïence, surtout entre démolisseurs et broyeurs, cette pratique dénote une volonté de faire progresser le taux de réutilisation et de valorisation des VHU. À Blaringhem, Baudelet Environnement passe les carcasses dans un broyeur de 3 000 CV, acquis en 2008, à la suite d'un investissement de plus de 10 millions d'euros. La ferraille broyée est destinée aux aciéries et les résidus légers sont valorisés en CSR. Les résidus de broyage automobiles lourds partent au post-broyage, où les fractions métalliques et les non-ferreux sont récupérés. Baudelet Environnement dispose même d'une affinerie d'aluminium qui utilise comme matière première des jantes usagées de voitures, des carters automobiles et des câbles. Des pièces récupérées en partie par ses stations de dépollution de VHU qu'il exploite directement sur son site de Blaringhem, mais aussi dans ses centres externes à Calais, Hazebrouck, Croix et Bailleul. Ces centres traitent les véhicules que les démolisseurs ne veulent pas, faute de pièces à récupérer pour la réutilisation. La réussite affichée du partenariat entre Baudelet Environnement et Capnor ferait presque oublier la mésentente qui a longtemps sévi entre broyeurs et démolisseurs ! n
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