L’unité dessert 1,44 million d’habitants de l’agglomération Est Ensemble et du quart nord-est de Paris. « Vu la vétusté et l’obsolescence des technologies, nous avions décidé de démolir l’ensemble du process », rappelle Muriel Jacob, ingénieure au sein de la collectivité. Le génie civil reste à l’identique, hormis une partie de rénovation de toiture et la sécurisation des quais de déchargement. Le process, conçu par Ar-Val, comporte une ligne « Recyfilm » et peut trier les petits métaux. La période de mise en service industrielle a atteint un taux de refus de 17-18 %. Le Syctom compte maintenir ce niveau, y compris avec l’extension du tri des plastiques. « Nous extrayons déjà les matériaux concernés dans les refus », indique Muriel Jacob, bien qu’il soit trop tôt pour en évaluer les tonnages. Les films en PEBD et le mélange PEHD-PP-PS (hors expansé) sont repris par Paprec « à un prix positif ». Cela porte à trois le nombre de résines rigides triées, avec le PET clair et le PET foncé. Le coût de fonctionnement est estimé à 199 euros HT la tonne, hors amortissement, et sans les soutiens et ventes de matières. Fin février 2016, Urbaser voit son contrat se terminer. Il va passer la main au groupement comprenant Generis (Veolia) et Valoram (Urbaser), le nouvel exploitant pour 4 ans ferme (et 3 ans en conditionnel).Chrystelle Carroy