La date est connue depuis longtemps : au 1er juin 2016, le syndicat de traitement des déchets ménagers et assimilés Bil Ta Garbi devra fermer le centre d'enfouissement d'Hasparren. Or, en 2002, à la création du syndicat, le taux d'enfouissement était de 78 %… contre 30 % en 2015. En 2017, il devrait avoir baissé à 15 %.
D'une capacité de 72 000 tonnes par an, ce CET accueille aussi bien des refus de valorisation, des encombrants de déchèteries que des DIB.
« Pour parvenir à ce résultat, nous avons développé la valorisation organique, énergétique et le tri », explique Dominique Carrère, directeur général des services de Bil Ta Garbi. Les ordures ménagères résiduelles sont envoyées soit en compostage soit en méthanisation. Les refus sont envoyés en incinération et des CSR alimentent des cimenteries, des chaudières industriels du pays basque espagnol. Au final, le taux de valorisation global atteint 80 %.
Le territoire, qui compte 280 000 habitants, est labellisé « Zéro déchet zéro gaspillage », ce qui lui permet de remobiliser les acteurs du territoire sur des actions de prévention.
Albane Canto