Afin de végétaliser l’esplanade Saint-Louis, située face au château de Vincennes aux abords du bois éponyme, la mairie de Paris a mandaté ECT pour fabriquer sur place du substrat fertile à base de terres inertes du BTP et de compost de déchets verts et ainsi éviter l’importation de terre végétale.
Retardés par les intempéries, puis par les mesures de confinement, les travaux viennent tout juste de s’achever pour ce nouveau technosol fertile, réalisé dans la lignée d’expérimentations menées par la municipalité parisienne dans le cadre d’un appel à projet Paris Région Lab. Afin d’effacer cet ancien carrefour routier important, la mairie de Paris souhaitait en effet disposer d’une pelouse pour accueillir du public lors d’évènements de plein air.
Pour fabriquer les 2 800 m3 de substrat fertile nécessaires, selon un cahier des charges ajusté pour correspondre à la demande municipale, différents matériaux ferreux et caillouteux ont été utilisés. Mis en place par une chargeuse sur pneus Caterpillar 966M puis nivelé par une niveleuse Caterpillar 120M, ce substrat a ensuite été recouvert d’une couche de compost de débris à l’aide d’un épandeur agricole. Enfin, le tout a été malaxé sur toute son épaisseur pour l’homogénéiser avant l’intervention prochaine de l’entreprise d’espaces verts.
Selon Laurent Mogno, président d’ECT, « la notion de fertilité est indissociable de l‘activité d’ECT. Nous utilisons un matériau noble, les terres inertes du BTP, pour reconstituer des sols fertiles et proposer aux collectivités un support de végétalisation sobre, recyclé, produit localement, sans recours à des terres végétales décapées à plusieurs centaines de kilomètres de là. » Ainsi, après plusieurs années de recherches, l’entreprise a créé sa propre marque de substrat en 2019, nommée Urbafertil, répondant à la norme NF U 44-551 et adaptée à chaque projet en fonction des besoins du client.