Une équipe de chercheurs de l’Inrae, de l’université technique du Danemark, du CNRS et d’Aix-Marseille Université ont découvert et caractérisé de nouvelles enzymes chez les champignons capables de faciliter la dégradation de polysaccharides tels que la cellulose, la chitine ou l’amidon.
Leurs travaux, publiés en avril dernier dans Nature Communications, permettent d’envisager le développement de nouveaux mélanges enzymatiques pour valoriser la biomasse issue de déchets de la sylviculture et de l’agriculture.
Ces nouvelles enzymes, les AA7 déshydrogénases, sont capables de stimuler et de maintenir l’activité d’autres enzymes, notamment des enzymes oxydatives appelées Lytic Polysaccharide monooxygenases (LPMO) qui dégradent la cellulose et la chitine.
L’idée serait donc d’associer dans des cocktails enzymatiques les enzymes actives et leurs enzymes de soutien pour mieux dégrader ces déchets et produire des matières premières renouvelables utilisées dans la production de biocarburants, d’ingrédients prébiotiques ou de matériaux bio-sourcés.
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Article publié dans
Environnement Magazine n° 1788.