Tanguy De Cottignies et William Launay co-fondateurs Stokelp. Crédit : Stokelp
Stokelp finalise une levée d’amorçage de 3 millions d’euros pour accélérer le déploiement de sa plateforme d’achat et de revente de surstocks alimentaires sur le marché de l’agroindustriel européen.
Chaque année, on estime que près de 1,6 million de tonnes de surstocks de matières premières alimentaires de l’industrie agroalimentaire (IAA) sont incinérées en Europe. Stokelp s’attaque à cette problèmatique en facilitant la mise en relation entre les industriels du secteur via sa plateforme. Une solution désormais soutenue par différents investisseurs tels que OneRagtime, AFI Ventures, Rothschild & co via sa fondation R&CO4Generations, et Better Angle, qui ont versé au total 3 millions d’euros dans le capital de Stokelp.
Soucieux d’apporter une réponse industrielle à ce gaspillage alimentaire, William Launay et Tanguy de Cottignies ont fondé Stokelp. Leur idée consiste à mettre en relation les industriels de l’IAA via une plateforme numérique fluide. Les vendeurs peuvent ainsi revendre leurs stocks à un prix de leur choix en recevant des propositions d’achat qualifiées. Les acheteurs, quant à eux, sont alertés dès qu’un produit qui les intéresse est disponible, à des prix environ 30 % inférieurs à ceux du marché. Stokelp se charge de la logistique, de la vérification des annonces, de la sécurisation des transactions, de l’organisation du transport et de la livraison, ainsi que de la qualité des produits.
Une levée de fonds pour inspirer le changement dans l’industrie
La levée de fonds de 3 millions d’euros permettra à Stokelp de renforcer sa plateforme, de consolider ses secteurs déjà développés (fruits et légumes, viandes et poissons) et d’en explorer de nouveaux (huiles, produits secs). La startup prévoit également de doubler ses effectifs en recrutant une dizaine de nouveaux talents, notamment des profils techniques et commerciaux, pour renforcer son expertise produit.
Grâce à ces fonds, Stokelp ambitionne d’accélérer son déploiement à l’échelle européenne. Avec un marché de 300 000 industriels agroalimentaires, l’entreprise souhaite notamment développer sa présence en Allemagne et aux Pays-Bas. La plateforme compte déjà 2 000 utilisateurs, allant des petites et moyennes entreprises aux grands groupes, et ambitionne de doubler ce chiffre d’ici la fin de l’année pour créer une communauté d’industriels français et européens désireux d’améliorer leur impact environnemental.