Le recyclage de la « masse noire » des batteries – c’est-à-dire leurs résidus une fois broyées – devient un moyen important de compléter l’approvisionnement en métaux vierges des batteries et de réduire l’empreinte carbone des chaînes d’approvisionnement industriels. En ce sens, le groupe industriel Metso, spécialisé dans les équipements pour les mines et la construction, a imaginé un processus avancé de recyclage de la masse noire des batteries. Le procédé complète l’offre technologique de Metso en matière de métaux pour batteries, qui couvre la concentration et le traitement hydrométallurgique ainsi que les services associés.
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Le procédé de recyclage hydrométallurgique de la masse noire conçu par l’industriel finlandais permet le traitement des batteries séparées mécaniquement et broyées en vue de récupérer les matières premières des batteries – comme le nickel, le cobalt et le lithium, ainsi que le manganèse et le cuivre. Le processus est basé sur la technologie exclusive d’extraction par solvant VSF X de Metso et complété par des réacteurs OKTOP, des filtres Larox PF, des filtres Dual Media (DM) et LSF, ainsi que des épaississants et des épurateurs. Bon nombre de ces technologies font partie de l’offre Planet Positive de l’industriel scandinave. Le schéma de procédé peut être adapté en fonction des matières premières et des produits finaux souhaités, avec une approche progressive possible pour l’ajout d’équipements également pour la récupération de matériaux moins précieux.