Le GNV débarque au Grand Lyon. GrDF, la communauté urbaine et l'Ademe concrétisent un partenariat pour développer le gaz naturel véhicule (GNV) sur le territoire. Un projet motivé par la nécessité d'améliorer la qualité de l'air dans les zones fortement urbanisées. « Le GNV permet une réduction des émissions d'oxydes d'azote et des particules fines », souligne Bruno Lechevin, président de l'Ademe. « Le Grand Lyon s'engage à acheter une dizaine de véhicules légers roulant au GNV et à convertir sa flotte de bennes à ordures ménagères au fur et à mesure de son renouvellement », précise Gérard Collomb, président du Grand Lyon. Elior, qui fournit toutes les cantines scolaires de l'agglomération, va également investir dans des camions GNV pour toutes ses livraisons. Enfin, une station GNV pour le grand public sera construite à Villeurbanne, tandis que l'idée d'une autre est en réflexion, chez GrDF, pour les poids lourds. Si, dans un premier temps, le GNV est d'origine fossile, il sera ensuite issu de la méthanisation de la biomasse, via le projet Gaïa, dans la Vallée de la chimie. À noter, qu'un projet similaire est en cours dans la vallée de l'Arve, en Haute-Savoie, et que Paris a aussi signé un partenariat avec GrDF et d'autres acteurs pour développer le GNV en Île-de-France. Aujourd'hui, seuls 15 000 véhicules au GNV circulent en France, contre un million en Italie.