Étendre son territoire, faire profiter à ses utilisateurs de nouveaux services, absorber ses concurrents sont autant de phases dans l'offensive menée par la startup devenue grande et qui attire dans son giron de nouveaux investisseurs. Lesquels rejoignent - dans le cas d'Insight Venture Partners, aux manettes de ce nouveau tour de table mais aussi du précédent - le conseil d'administration de l'entreprise aux côté des ses cofondateurs. Ces 200 millions de dollars (175 millions d'euros) levés serviront, indique-t-elle, « à accompagner le décollage de la pratique du covoiturage dans les pays où nous nous lançons ». C'est à dire, après la Turquie, la Russie et divers pays d'Europe dont l’Allemagne où elle conforte sa position, puis l'Inde et le Mexique, « l’Asie et l’Amérique latine qui sont dans notre viseur, dès début décembre ». Le cap d'une vingtaine de pays en tout est quasi atteint. Une expansion internationale loin d'être hasardeuse. Plus prudente qu'on ne peut le croire, l'entreprise conservant son siège à Paris et recrutant depuis deux ans à tour de bras, ausculte chaque marché avant de se lancer, envoie ses équipes dans les pays visés, rencontre toujours avant de se lancer les futurs usagers… L'usager roi reste son précepte, le service ailleurs créé n'est jamais « un simple copier-coller du service français à l'étranger », confirmait-on au sein de l'entreprise, lors d'une rencontre sur place en début d'année.Le site de BlaBlaCar