- Environnement Magazine : Quel est le principe de la peinture réflective ?
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L’indice SRI (Indice de Réflexion Solaire), qui indique la performance de chaque revêtement, est de 119. Ce qui témoigne de la performance de notre système réfléchissant. Nous misons également sur la durabilité de la solution, c’est-à-dire que nous ne vendons pas un produit pour peindre à nouveau au bout de 4/5 ans. Un revêtement non protégé nécessite une nouvelle couche pour gagner en performance réfléchissante. Avec notre système, nous proposons une solution capable de durer jusqu’à vingt ans.
- Quelles sont les baisses de température promises par cette solution ?
En moyenne, on gagne entre 4 et 6 degrés. En journées caniculaires, lorsqu’il fait 40 degrés à l’extérieur, il y a des bâtiments tertiaires ou des industriels qui ont gagné entre 8 et 13 degrés de rafraîchissement. En gagnant en température, ces acteurs vont également économiser sur leur facture d’énergie puisque la climatisation sera moins sollicitée ou fonctionnera à des températures moins élevées qu’en temps normal. C’est une solution rentable à la fois pour l’économie des entreprises et pour l’environnement dans un contexte marqué par des températures de plus en plus élevées et la flambée des prix de l’énergie.
- Mais l’hiver, ce principe peut-il produire l’effet inverse, celui d’une surconsommation ?
Durant l’hiver, le soleil apparaît moins souvent, en nombre de jours et en nombre d’heures dans la journée qu’en été. Le soleil est également plus bas pendant la saison hivernale, c’est la façade sud qui aura l’apport de calories plutôt que la toiture. Donc, nous ne constatons pas de surconsommation en hiver dans des bâtiments traités avec notre solution. J’en profite pour répondre à une deuxième inquiétude des consommateurs. Beaucoup de clients ont peur, et à juste titre, de potentiels composés chimiques qui pourraient se retrouver dans les eaux de pluie à cause de la peinture. Nous avons mené des études sur les eaux de ruissellement, et il n’y a aucun PFAS, polluants éternels, qui finissent dans ces eaux.
Sur une base de 1000 m², la surface moyenne des bâtiments tertiaires de petites PME, il faut compter environ 25 euros le m². Une semaine de travaux est à prévoir pour ce type de surfaces, et tout s’effectue sans mettre en arrêt l’activité des clients.