La Région Île-de-France intensifie son action en faveur de la préservation de la biodiversité. Elle a décidé, fin juin, d'y consacrer désormais 5 millions d'euros en moyenne par an. Objectifs : « préparer l'écosystème francilien aux changements climatiques à venir et limiter les risques sanitaires » au travers de dix plans sectoriels. La Région souhaite ainsi restaurer les continuités écologiques en poursuivant le Plan Seine, en utilisant le réseau de transport de gaz de GRT val de Seine ou en créant un réseau régional de zones humides visant à réintroduire certaines espèces emblématiques (loutre, castor, butor étoilé...), favoriser le retour du saumon ou limiter l'usage des pesticides. La collectivité créera d'ici à la fin de l'année une agence régionale de la nature et de la biodiversité, baptisée Naturparif. Elle aura notamment la lourde tâche d'améliorer la coordination entre les associations naturalistes, les institutions et la communauté scientifique. La charte régionale de la biodiversité et des milieux naturels adoptée en 2003 compte aujourd'hui 194 signataires dont 63 associations, 74 communes, 12 établissements publics et 7 réserves naturelles. La moitié seulement mène des actions soutenues financièrement par la Région, laquelle précise les conditions d'attribution de ses subventions sur son site Internet.