Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Biodiversité > Des ours des Pyrénées plus nombreux, mais menacés par la consanguinité
BIODIVERSITÉ

Des ours des Pyrénées plus nombreux, mais menacés par la consanguinité

PUBLIÉ LE 18 AVRIL 2024
PF
Archiver cet article
Des ours des Pyrénées plus nombreux, mais menacés par la consanguinité
16 oursons sont nés au cours de l'hiver 2022-2023 / Crédits : Adobestock
La population d’ours brun continue à augmenter dans les Pyrénées, atteste un rapport de l’Office français de la biodiversité. Mais des associations alertent sur le risque de consanguinité, alors que 85 % des individus nés ces trente dernières années ont le même père. 

Avec 83 ours brun détectés en 2023, dont 16 oursons nés au cours de l’hiver 2022-2023, la population de plantigrades continue à croître dans les Pyrénées, souligne un rapport du Réseau Ours brun de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), publié début avril.

Ce bilan ne comprend que les ours observés (de visu ou via des caméras) ou ayant laissé des empreintes (poils, excréments, attaques…), et représente donc une estimation minimum. 

La population a été multipliée par huit depuis la réintroduction d’individus de Slovénie à partir de 1996, alors que l’espèce avait presque disparu des montagnes dans les années 90, à cause de la chasse, du braconnage, et de la dégradation de son habitat.

Une bonne nouvelle pour la biodiversité, qui cache néanmoins une réalité plus préoccupante : le rapport « occulte ce qui devient la question essentielle pour l’avenir de l’ours dans les Pyrénées : la consanguinité croissante », alarme l’association Pays de l’ours. « La population actuelle repose très largement sur deux femelles […] Et du côté des mâles, c’est pire : plus de 85 % des individus nés depuis 1996 sont les descendants d’un mâle », détaille-t-elle.

Interrogé par Le Monde, le chercheur Jean-Jacques Camarra, considéré comme le plus grand spécialiste français de l’espèce, créateur du réseau Ours brun, souligne que si «  cette consanguinité est incontestable », « la population se porte bien, si on constate notamment les taux de reproduction et la viabilité des oursons ». Il appelle malgré tout à la réalisation d’études scientifiques plus approfondies et à rapprocher des individus différents génétiquement.
 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer
Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer
L'algue Ostreopsis sous haute surveillance
L'algue Ostreopsis sous haute surveillance
« Dividende écologique » de la Maif : lancement de l’appel à projets 2025
« Dividende écologique » de la Maif : lancement de l’appel à projets 2025
Tous les articles Biodiversité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS