Jusqu'ici, ils ont été l’apanage d’une poignée de communes. Parmi les pionnières qui ont été jusqu'au bout de la démarche se trouvent Haubourdin (Nord), Crépy-en-Valois (Oise) ou Plérin (Côtes-d'Armor), qui vient par ailleurs de décrocher le prix Capitale française de la biodiversité décerné par Natureparif (catégorie petites villes). Ailleurs, la démarche a parfois été abandonnée en cours de route, faute de moyens. C'est dire si l'initiative d'un Fonds de dotation pour la biodiversité est la bienvenue. Cette jeune structure propose d'accompagner les collectivités dans la réalisation de ces atlas. L'appui est technique, pédagogique, mais aussi financier. "Nous faisons le lien entre ces collectivités et des entreprises mécènes", précise Antoine Cadi, conseiller scientifique du Fonds de dotation pour la biodiversité.
Principaux appuis privés : GRT Gaz et Vinci. Leur ralliement a permis de lancer un appel à candidatures débouchant sur du cofinancement à 50% des actions sur le terrain et des apports de 2.000 à 5.000 euros pour la réalisation d'inventaires. Sur une soixantaine de communes ayant déposé un dossier, une quinzaine ont été aidées dont Auxi-le-Château, Buire-au-Bois, Saint-Laurent-Blangy et Willencourt, qui sont toutes les trois situées dans le Pas-de-Calais, Four (Isère), Gruffy (Haute-Savoie), La Couronne (Charente), Volvic (Puy-de-Dôme) et Lamure-sur-Azergues (Rhône). "Un nouvel appel à candidatures sera lancé en décembre", poursuit Antoine Cadi. De même, le ministère de l'Ecologie s'apprête à relancer la démarche en publiant sur son site un guide de réalisation des ABC réalisé avec des communes et acteurs de terrain.MBLe site du Fonds de dotation pour la biodiversité