Créé par décret le 5 juin 2014, le parc naturel marin du bassin d'Arcachon est le septième français, si on inclut celui né en avril en Nouvelle-Calédonie. Il participe à l'engagement de la France de créer un réseau cohérent, représentatif et bien géré pour 20 % de ses eaux sous juridiction d'ici à 2020. Avec ses 420 km² d'espaces marins et 127 km de linéaires côtiers, le parc couvre la totalité du bassin d'Arcachon . Au large, vers l'ouest, il comprend l'ouvert du bassin et s'étend jusqu'à 3 000 milles nautiques. Pour Michel Daverat, conseiller régional d'Aquitaine en charge du patrimoine naturel et de la biodiversité et administrateur de l'Agence des aires marines protégées, sa création est bienvenue. « La composition du conseil de gestion, qui comprendra cinquante-six membres représentant tous les acteurs du bassin, notamment les ostréiculteurs et les pêcheurs, devrait permettre de trouver des solutions. Il faut voir s'il faut continuer d'accueillir des bateaux supplémentaires et se préoccuper aussi des apports de pesticides du bassin-versant », explique-t-il. Avec plus de 12 000 navires, la plaisance ne cesse en effet de se développer, faisant du bassin le second port de l'Atlantique. Installé en septembre, le comité de gestion aura trois ans pour élaborer un plan de gestion préservant l'une des rares lagunes à marée d'Europe. Ajoutons qu'un arrêté lançant la mise à l'étude du parc naturel marin du cap Corse vient d'être signé.
