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BIODIVERSITÉ

Comment mettre en place des congés solidaires

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Dans la grande famille des congés de solidarité internationale, le congé solidaire, créé en 2000 par Planète Urgence, séduit de nombreux salariés. De 500 à 600 volontaires partent chaque année via cette formule courte et bien encadrée, qui peut être prise en charge par les employeurs. Introduites par une formation de deux jours, les missions de Planète Urgence durent quinze jours et couvrent trois secteurs à l'international : le renforcement de compétences des adultes, l'appui socioéducatif aux enfants et la protection de la biodiversité. Leur coût atteint 2 300 euros, mais les entreprises qui les financent peuvent bénéficier d'une déduction fiscale de 60 % dans le cadre du mécénat. D'autres associations déclinent ce concept. Cybelle Planète s'est spécialisée depuis trois ans dans des congés écosolidaires de deux à trois semaines au sein de l'une de ses 26 missions d'écovolontariat. France Volontaires propose également des congés de solidarité de courte durée. « Soit le salarié s'est déjà renseigné et il se rapproche directement de la direction de son entreprise pour une demande de financement, soit l'entreprise choisit de nouer un partenariat pour sensibiliser plus globalement ses collaborateurs. La deuxième option est bien sûr la plus intéressante pour toutes les parties », souligne Muriel Roy, directrice des partenariats chez Planète Urgence, qui travaille actuellement avec près de 70 entreprises. Le cabinet d'audit Mazars boucle, fin 2014, sa première année de convention avec Planète Urgence. Par ce biais, 16 collaborateurs sont déjà partis et 15 nouvelles missions seront financées en 2015. Mazars paie également la moitié du prix du billet d'avion. « Nous diversifions ainsi notre offre RSE tout en collant aux attentes de nos collaborateurs. Ces jeunes cadres de la génération Y cherchent à s'accomplir au travers de projets forts en sens », constate Mathilde Le Coz, responsable de la gestion des carrières à la direction des ressources humaines. Chez Mazars, les salariés ont surtout opté pour des missions de protection de la biodiversité au Zimbabwe, en Guadeloupe ou en Polynésie. « Nous n'avons pas voulu flécher leurs choix uniquement sur du transfert de compétences. Bien sûr, ceux qui choisissent d'aller compter des dauphins ou des tortues bénéficient d'un contexte exotique, mais ils réalisent un vrai travail d'observation encadré par des associations locales. » Mazars a déjà réalisé une campagne de communication pour valoriser les retours de mission à l'aide de films, de plaquettes, d'expo photos. « Nous sommes conscients d'agir aussi en faveur de l'attractivité de notre marque d'employeur. Au final, tout le monde s'y retrouve ! » De son côté, la Poste travaille avec Planète Urgence et France Volontaires depuis près de dix ans. Le succès des congés solidaires l'oblige d'ailleurs chaque année à sélectionner les 50 collaborateurs qui en profiteront. Dans le cadre de son mécénat, le groupe a même contribué à organiser de nouvelles destinations. « Nous avions déjà soutenu des projets de compensation carbone au Pérou, et nous trouvions cohérent que notre partenaire Planète Urgence propose des missions là-bas », précise Anne Deschanel, responsable du développement sociétal à la direction de la responsabilité sociale et environnementale de la Poste. « Les congés solidaires ne sont pas gérés par les ressources humaines. Nous ne voulons pas en faire un acte managérial même si nos collaborateurs en reviennent enrichis. En revanche, c'est un engagement sociétal fort de l'entreprise. » l
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