L'agence francilienne de la biodiversité Natureparif a besoin de vous, collectivités, entreprises, gestionnaires d'espaces verts, particuliers, etc., pour alimenter son Observatoire de l'agriculture urbaine et de la biodiversité.
« Cet outil participatif repère géographiquement tous les types d'espaces cultivés et végétalisés en ville. Une quarantaine de questions est posée à l’inscription. Les données recueillies nous permettront de construire progressivement des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. L'objectif est de comprendre comment l'agriculture urbaine contribue à la Trame verte et bleue, au maintien ou à la création d'habitats favorables à la biodiversité, à la phytoremédiation des sols, à la réduction de l'empreinte écologique d'un territoire ou encore au maintien et à la promotion des savoir-faire locaux ou des variétés anciennes », déroule Antoine Lagneau, chargé de mission.
Avec en ligne de mire, la volonté de sensibiliser et d'accompagner les structures participantes dans le développement de leurs politiques en la matière. Et particulièrement les collectivités : « Nous souhaitons travailler avec elles dès le mois de septembre en sélectionnant des villes ou des groupements de communes pilotes dans lesquelles nous animerons des ateliers de formation et d'accompagnement. L'idéal serait d'en trouver huit, une par département », reprend Antoine Lagneau. Arcueil (94), qui a lancé en février le projet « Arcueil, ville comestible », et Plaine commune (93) sont dores et déjà sur les rangs.FTLe site de Natureparif consacré à l'agriculture urbaine