La ministre de l’Écologie Ségolène Royal vient d'annoncer, en marge de l'examen au Sénat de la loi sur la biodiversité, l'organisation, début février, d'un hackathon sur le système d’information de la nature et des paysage.
Un hackathon, qu'est-ce que c'est ? C'est une sorte de marathon de programmation informatique collaborative à partir de jeux de données mis à disposition, qui peut durer un ou plusieurs jours.
La ministre fait cette annonce alors que le Sénat vient de voter la libération des données (Open data) de l'inventaire national du patrimoine naturel. Cet inventaire en ligne compte plus de 115 000 visites par mois et regroupe notamment 35 millions de données sur la faune, la flore sauvages, et les habitats naturels. Ce qui en fait la plus grosse base de données de ce type au niveau national. « Une richesse éclatée, inexploitée et au final gâchée pour la communauté scientifique comme pour les citoyens », avait regretté le Président de la République lors de la Conférence environnementale de novembre 2014.
« Chaque jour, plus de 5000 données validées scientifiquement sont ajoutées par plusieurs dizaines de milliers de contributeurs en France : sciences participatives, réseaux associatifs, réseaux d’espaces naturels, etc. Grâce à cette ouverture, les maîtres d’ouvrages et les collectivités déposeront systématiquement leurs données dans l’inventaire national. Il est estimé que cela conduira à tripler le nombre de données disponibles », expose un communiqué de Ségolène Royal qui en profite pour annoncer qu'elle dévoilerait « dans 10 jours » les mesures de soutien promises aux « start-ups de la « Green tech ».FT