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Accueil > Actualités > Biodiversité > Baie de l’Aiguillon : le grand ménage commence
BIODIVERSITÉ

Baie de l’Aiguillon : le grand ménage commence

PUBLIÉ LE 7 FÉVRIER 2017
LA RÉDACTION
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Elle s’imposait depuis longtemps, mais n’avait jusqu’alors pas trouvé de financement : une action de restauration entre terre et mer, dans les vasières littorales entre la Vendée (Pays de la Loire) et la Charente-Maritime (Poitou-Charentes), démarre afin d’extraire des gisements d’huîtres abandonnés nuisant à son riche écosystème. « Le site est grignoté petit à petit par ces amas d’huîtres japonaises, appelés crassats, qui prolifèrent autour des pieux, complètement recouverts, et les tables de production laissées sur place par d’anciens ostréiculteurs, éclaire Frédéric Corre, le conservateur de cette réserve naturelle pour la partie charentaise. Ces pièges à sédiments couvrent la vasière, engendrent une perte d’habitat naturel pour les oiseaux d’eau migrateurs et les empêchent d’accéder à leur nourriture. » Pour intervenir sur 120 hectares de milieux saumâtres, discontinus et fonction des marées, il faut du savoir-faire et du matériel adapté. Autre particularité de cette prestation d’enlèvement, elle a fait l’objet d’une instruction réglementaire préalable au titre de la loi sur l’eau et de l’évaluation des incidences Natura 2000. « De façon globale, le dossier a mis du temps à se concrétiser, observe Dominique Aribert, directrice du pôle conservation de la nature de la LPO, cogestionnaire avec l’ONCFS de la réserve. C’est d’autant plus une fierté de le voir aboutir ! Financée dans le cadre d’un programme Life plus large qui vise à préserver, restaurer, valoriser les habitats d’intérêt européen de la baie, cette opération bénéficie aussi d’un coup de pouce financier – 120 000 euros sur un montant total de 600 000 euros – du programme Nature 2050 fraîchement lancé par la CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des dépôts. »L’objectif est donc de restaurer l’habitat lié aux vasières et un état favorable pour la sédimentologie et la courantologie. Les inventaires faunistiques, relevés bathymétriques et analyses ont débuté. « Le cadre est bien expérimental. Il faut voir ce qu’on peut enlever et comment. Ces crassats pèsent, selon une estimation Ifremer, plus de 3 000 tonnes ! Une fois retirés, que trouvera-t-on en dessous ? Et cela suffira-t-il à stopper net la prolifération ? D’ici à trois ans, nous en saurons plus », espère Frédéric Corre. Morgan Boëdec
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