Soutenue pas les 38 associations de Cap Loup, l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) saisit le Conseil d’État pour demander l’annulation de l’arrêté ministériel publié ce 19 avril au JO permettant de tuer deux loups supplémentaires en 2017.« La ministre promet qu’il sera suivi d’un autre arrêté identique. Ces quatre loups s’ajouteront aux 36 abattus officiellement depuis juillet 2016. Sur une population estimée à moins de 300, ce nombre de 40 abattages voulus par la ministre met en péril la conservation de l’espèce en France. Ce ne sont plus seulement les associations qui le disent, c’est désormais le résultat de l’étude biologique rendue en mars dernier par le Muséum national d’histoire naturelle et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à la demande du ministère lui-même ! », justifie Cap Loup par communiqué. Les tirs autorisés répondent à l’appellation « tirs de défense », mais « peuvent être réalisés par des chasseurs ou des agents de l’ONCFS, hors d’une situation de prédation sur le bétail et loin de celui-ci », affirme et dénonce le collectif associatif qui préférerait voir les moyens de l’Office plutôt mobilisés dans la lutte contre le braconnage.Fabian Tubiana