Du 8 au 29 janvier dernier, le plan d’actions national sur le loup et les activités d’élevage pour la période 2018-2023 était soumis à la consultation du public. Lundi 19 février, le ministère de la transition écologique et solidaire a publié la version définitive de ce plan d’actions.
En trois semaines de consultation publique, le plan d’actions national sur le loup et les activités d’élevage pour la période 2028-2023 a recueilli 5.700 contributions. Sur celles-ci, « 75% insistent sur l’importance de la préservation du loup tandis que 25% soutiennent l’élevage face à la prédation », souligne le ministère de la transition écologique et solidaire.
Cette consultation publique a donné lieu à des modifications du texte et à l’ajout de cinq actions : le public a notamment souligné l’importance d’ « accompagner l’évolution du suivi de la population en mobilisant une expertise de haut niveau en appui à l’ONCFS ». Avec également un travail sur l’hybridation, déjà prévu dans le plan initial. Par ailleurs, la consultation publique a permis l’ajout d’une action de « prévention pour mieux repérer et gérer les chiens errants, notamment ceux qui attaquent les troupeaux ». La « détresse des éleveurs » sera également prise en charge par un « travail de conventionnement avec les assurances ». Le gouvernement a également pris en compte dans cette nouvelle version du plan loup, la volonté du public en terme de transparence et d’information. Enfin, une action de « partage des bonnes pratiques avec les élus locaux » est ajoutée au plan d’actions, « pour mieux gérer les situations où des loups sont observés à proximité des habitations ».
Pour rappel, ce plan d’actions prévoit notamment la destruction de 10 % de la population, un suivi de l’hybridation ou encore la création d’un observatoire des mesures de protection.