Lors de la dix-huitième Conférence des parties (COP18) à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) de Genève, les parties ont accepté une proposition formulée par la Suisse, l’Union européenne et les Etats-Unis, afin de réduire l’impact du commerce de poissons marins sur les espèces et les écosystèmes. Il s’agira également de préparer une étude complète sur l’industrie des aquariums, « pour que des mesures urgentes puissent être prises ». La fondation Franz Weber, observateur de la convention Cites de l’ONU depuis 1989, « salue cette décision fondamentale sur le long terme ». La fondation rappelle que dans le monde, « il existe 1000 aquariums publics et au moins deux millions de particuliers qui possèdent des aquariums privés ».
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L’industrie des poissons marins pèse environ 1,5 milliard de dollars chaque année. « Malgré l’ampleur de cette industrie, il n’existe pratiquement pas de réglementation à ce sujet : seul un groupe d’espèces, l’hippocampe, et deux espèces de poissons (le poisson-napoléon et le poisson-ange doré) sont expressément protégés par la Cites », regrette la fondation.